0/20 ! C’est la note que le quotidien « les Echos » donne à la gestion financière de Grasse, à partir de statistiques indiscutables.
La claque est d’autant plus sévère qu’elle vient du journal des milieux économiques.
La situation ne vaut guère mieux en matière de cohésion sociale (8/20) ou de logements (4/20) pour lesquels notre ville va devoir payer 500 000 € d’amende en 2014, du fait de la non construction de logements sociaux.
Ce 0/20 est basé sur les chiffres de 2012 disponibles nationalement, avec, par exemple, un endettement de 74 millions €.
Si l’on prend ceux que nous possédons au niveau local, la situation au 01/01/2014 est bien pire.
L’endettement est passé à 81,6 millions (auquel il faudrait d’ajouter les 20 millions HT du contrat de Partenariat Public Privé pour l’Eclairage).
En 2014, l’encours de la dette représente donc 15 ans d’épargne brute.
La Chambre Régionale des Comptes jugeait dans son rapport 2005 qu’avec une capacité de désendettement de 12 ans, Grasse n’était « pas assez éloignée du seuil limite estimé à 15 ans».
Dix ans plus tard, la gestion de la municipalité sortante nous a donc conduits au-delà du «seuil limite ».
En 2012, la totalité des 10 millions d’épargne de gestion a été absorbée par le remboursement de la dette.
La Ville ne réalise plus d’épargne. Elle doit donc emprunter pour réaliser. Et la dette augmente.
Nous sommes aujourd’hui dans une spirale infernale. Il faut absolument en sortir.
En même temps, l’entretien des bâtiments municipaux et de notre patrimoine a été laissé à l’abandon. Le Mas du Collet au Plan qui abrite des classes maternelles a été évacué en catastrophe, tout comme fin décembre le Conservatoire de musique. Il pleut dans la Salle Chiris et dans certaines écoles. La Cathédrale, fleuron historique, attend toujours le début des travaux annoncés en juin 2012. L’étanchéité de la toiture du Palais des Congrès est à revoir, etc.
Un changement de cap, d’objectifs et de méthode s’impose avec une politique financière claire, la fin des gaspillages et la responsabilisation de chacun.
La question financière est au cœur du devenir de notre ville.
Les Grassois, doivent en être conscients et exiger des réponses précises.
Si même l'Etat ne cesse de s'endetter, comment pouvons-nous ne pas nous endetter ?
Ca fait quelques années que j'ai décidé de ne plus faire confiance à l'Etat en ce qui concerne la finance, je préfère encore me rapporter à des banques pour ça. Je conseille vivement le PEA pour les personnes qui souhaitent épargner, j'ai fais ça il y a quelques années et ça s'est très bien passé. (J'ai demandé à une entreprise de gérer mon PEA pour plus de sureté, c'etait Widoowin je crois)