Pour quelles raisons conduisez-vous une liste aux prochaines élections municipales?
Paul EUZIERE :
M. Leleux va tout faire pour rester en place encore six années. Ce qui signifierait continuer de gérer dans le même sens, avec les mêmes méthodes et avec la même petite camarilla qui fait la pluie et le beau temps à Grasse depuis treize ans.
Il est temps de changer.
Pour cela, il faut quelqu’un qui en ait la volonté et évidemment qui connaisse les dossiers complexes de la ville et ceux de l’agglomération Pôle-Azur-Provence.
Cela ne s’improvise pas.
Président du Groupe de
Face à M. Leleux, ma candidature est donc logique et naturelle.
En trente et un ans de mandat municipal, aussi bien aux côtés de mon ami Georges Vassallo -avec qui j’ai fait mes premières armes d’élu chargé du logement- qu’ensuite sous M. H. de Fontmichel ou de M. J.P. Leleux, je n’ai cessé de faire des propositions et de défendre le seul intérêt général des Grassois.
C’est cette même volonté qui me guide aujourd’hui. C’est ma seule ambition.
Quelle place pour les partis de Gauche ?
On connaît mes idées et je ne m’en cache pas. Ce serait d’ailleurs lamentable alors que le Président de la République –N. Sarkozy- est allé fleurir récemment la stèle des otages communistes fusillés par les nazis à Châteaubriant et a décidé la lecture dans toutes les écoles de France de la dernière lettre du jeune responsable communiste Guy Môquet avant son exécution.
J’ai adhéré au Parti Communiste Français sur la base de son engagement dans la Résistance et du prix -énorme- que ses militants ont payé pour la libération du pays.
Je reste fidèle à ces valeurs de Résistance, de Liberté et d’une République qui doit faire vivre la liberté, l’égalité et la fraternité.
C’est cet engagement qui me guide mais je n’entends l’imposer à personne.
Pour constituer une liste et gérer une ville, il faut avant tout, des femmes et des hommes d’accord sur un certain nombre de propositions et sur une méthode de gestion.
La question des opinions philosophiques, religieuses et même des choix politiques nationaux ne peut être le critère de constitution d’une liste municipale.
Ce que je veux, c’est rassembler des Grassoises et des Grassois de tous horizons -compétents et représentatifs- qui partagent la volonté de gérer autrement avec d’autres objectifs : de rendre “Grasse à tous”.
Que l’on soit ou non communiste, socialiste, écologiste, de
Il s’agit donc d’une logique citoyenne et non partisane.
Pensez-vous qu’il soit possible de gagner ?
Paul EUZIERE :
Certainement.
Une grande majorité de Grassois souhaite le changement.
Aux élections cantonales de
Aux élections législatives de juin 2007, face à André Aschieri, il était suppléant de Mme Tabarot et il n’a pas eu la majorité à Grasse.
La victoire est donc possible avec une équipe de candidats engagés reflétant la diversité des Grassois.
Quelle que soit son appartenance politique, pour pouvoir changer réellement les choses dans notre ville, le maire ne doit être ni prisonnier d’accords de partis, ni avoir plusieurs mandats.
Il n’est pas possible d’être maire d’une ville telle que Grasse, président de l’agglomération et vice-président du conseil général, si on veut être réellement à l’écoute des Grassois.
Si nous gagnons, je consacrerais mon temps à animer l’équipe municipale et à écouter les Grassois et seulement à cela.
Il faut à Grasse un maire qui soit présent et donc maire à 100%.
Exceptionnel, M Euzière, une seule fois dans tout ce texte le terme "communiste" à croire qu'il vous fait peur; les camarades jugeront ! un oubli , vous avez adhéreau parti communiste depuis combien de temps ? On se demande vraiment comment avec votre connaissance des dossiers locaux vous n'avez jamais été choisi par les électeurs pour exercer une quelconque responsabilité dans cette ville ?
Au passage M Euzière, je me trompe où le candidat qui, aux élections cantonales de 2004, a forcé M. Leleux a gagné son siège seulement au deuxième tour et d’extrême justesse alors qu’il était maire et président de l’agglomération était M Lautard. Je me trompe encore si je vous fais remarquer que cela ne vous est jamais arrivé. Mais on ne sait jamais ce sera peut être pour cette fois et au pire je nous le souhaiterais, mais au pie seulement car il faut espérer d'autres hypothèses plus réalistes et sincères.