L'épisode de la suppression des antennes-relais de téléphonie mobile au Tignet est révélateur de ce que peut imposer un conseil municipal au maire avec lequel il a été élu, dès lors qu'il écoute la population.
Le 21 avril 2006, le Conseil Municipal du Tignet s'est, en effet, prononcé contre le renouvellement des antennes-relais implantées dans le voisinnage d'écoles.
Fin décembre, les antennes ont été désactivées.
A Grasse, la municipalité de M. Leleux continue de fermer les yeux sur les dizaines d'antennes installées et d'ignorer les protestations et les pétitions des Plascassierois et des habitants de Château-Folie.
Au cours du Conseil Municipal du 4 décembre, Paul Euzière a demandé que l'on entende nos concitoyens et que la municipalité fasse jouer le principe de précaution. En vain. M. Leleux et le conseiller municipal délégué P. Bonelli ont botté en touche.
Paul Euzière leur a alors rappelé que, parmi beaucoup d'autres élus de tous les groupes parlementaires, 5 députés UMP ou apparentés des Alpes-Maritimes (dont Mme Tabarot) avaient déposé un projet de loi (n°3576) visant à réglementer, de façon plus sérieuse, l'implantation des antennes de téléphonie mobile et la prolifération des ondes électromagnétiques.
Le 27 décembre 007, rebelote.
Une nouvelle proposition de loi (n°358), émanant cette fois du Groupe UMP, était mise en distribution.
On peut y lire notamment:
"(...)Face à l'inquiétude des populations, il est de la responsabilité de l'élu de la Nation d'agir dans l'intérêt général de ses concitoyens. Ne pouvant attendre la délivrance de certitudes scientifiques, il est nécessaire de prendre certaines mesures inscrites directement dans le cadre du principe de précaution...
Le développement de la gouvernance et de la transparence s'impose de surcroît. L'organisation de consultations préalables à l'implantation d'antennes-relais avec les riverains pour développer la démocratie citoyenne s'avère fondamentale."
En application de ces principes:
Le 21 avril 2006, le Conseil Municipal du Tignet s'est, en effet, prononcé contre le renouvellement des antennes-relais implantées dans le voisinnage d'écoles.
Fin décembre, les antennes ont été désactivées.
A Grasse, la municipalité de M. Leleux continue de fermer les yeux sur les dizaines d'antennes installées et d'ignorer les protestations et les pétitions des Plascassierois et des habitants de Château-Folie.
Au cours du Conseil Municipal du 4 décembre, Paul Euzière a demandé que l'on entende nos concitoyens et que la municipalité fasse jouer le principe de précaution. En vain. M. Leleux et le conseiller municipal délégué P. Bonelli ont botté en touche.
Paul Euzière leur a alors rappelé que, parmi beaucoup d'autres élus de tous les groupes parlementaires, 5 députés UMP ou apparentés des Alpes-Maritimes (dont Mme Tabarot) avaient déposé un projet de loi (n°3576) visant à réglementer, de façon plus sérieuse, l'implantation des antennes de téléphonie mobile et la prolifération des ondes électromagnétiques.
Le 27 décembre 007, rebelote.
Une nouvelle proposition de loi (n°358), émanant cette fois du Groupe UMP, était mise en distribution.
On peut y lire notamment:
"(...)Face à l'inquiétude des populations, il est de la responsabilité de l'élu de la Nation d'agir dans l'intérêt général de ses concitoyens. Ne pouvant attendre la délivrance de certitudes scientifiques, il est nécessaire de prendre certaines mesures inscrites directement dans le cadre du principe de précaution...
Le développement de la gouvernance et de la transparence s'impose de surcroît. L'organisation de consultations préalables à l'implantation d'antennes-relais avec les riverains pour développer la démocratie citoyenne s'avère fondamentale."
En application de ces principes:
- Article 1: "Les antennes-relais sont obligaoirement implantées à une distance d'au moins 300 m d'un bâtiment d'habitation...".
- Article 6: "L'organisation de consultations préalables à l'implantation d'antennes-relais avec les riverains et à toute conclusion de bail est obligatoire".
- Article 11: "L'obtention d'un permis de construire est obligatoire pour l'implantation de toute antenne-relais. La durée du bail ne peut dépasser 3 années consécutives."
La lecture des 19 articles de cette nouvelle proposition de loi UMP est, à tous points de vue, confondante pour MM Leleux, Bonelli et la municipalité grassoise.
C'est une véritable condamnation de leur "gestion".
Mais jusqu'à quand continueront-ils à mépriser les Grassois?