Les Grassois se sont exprimés massivement à l'occasion du 1er tour de l'élection présidentielle.
L'examen des résultats de Grasse, comme de toute la France, montre que nos concitoyens rejettent très massivement les institutions de plus en plus antidémocratiques de la Vème République, les "affaires", la corruption et la confiscation du pouvoir par une caste de politiciens professionnels qui vivent hors sol.
L'éviction des deux partis qui ont dirigé sous un nom ou un autre tous les gouvernements depuis 1958: UMP-LR et Parti Socialiste constitue un tournant historique pour notre pays.
A Grasse, le Maire et Président de l'Agglomération, M. Viaud et l'ex-Maire et Sénateur, M. Leleux -auxquels s'est joint très curieusement le responsable du Front National, M. Degioanni- ont mené campagne activement pour M. Fillon.
M. Fillon est éliminé.
Il n'arrive qu'à une lointaine deuxième place dans notre ville.
C'est un échec pour lui.
Mais c'est aussi l'échec personnel de MM Viaud et Leleux qui s'étaient engagés à ses côtés en ne jamais entendant l'exigence d'honnêteté que nos concitoyens attendent de leurs représentants.
L'enjeu d'une VIème République rendant le pouvoir aux citoyens et les mettant au coeur du projet politique est désormais une des grandes questions des prochaines élections législatives, avec la moralisation de la vie publique, l'emploi, les services publics, la protection sociale et la Paix.
C'est dans ce cadre indissociable des valeurs de la République: la Liberté, l'Egalité et la Fraternité, du refus de toute exclusion et discrimination, que chacun aura à se prononcer, en son âme et conscience, au deuxième tour de l'élection présidentielle, le 7 mai.
Grasse, le 26 avril 2017.
Second tour
Désolé, mais pas question pour moi de voter pour M. Macron ; on terrorise la population en agitant l'épouvantail de l'extrême-droite ; ce piège, que je ne qualifierai pas, remonte à Mitterrand au moins, et il a déjà beaucoup servi pour élire des représentants de la "droite", même plus de ses domestiques "socialistes". On a fabriqué de toutes pièces, en moins d'un an, un candidat qui représente les intérêts de la haute finance et la grande banque qui, à l'heure actuelle, gouvernent, et conditionnent les électeurs à travers les médias dont ils sont propriétaires. Mme Le Pen ne sera pas élue, sauf si nos maîtres en décident ainsi ; le mieux me semble donc de s'abstenir massivement au second tour, et de préparer les législatives, en se rappelant qu'une consultation électorale n'est pas un jeu entre personnes, mais un épisode de la lutte de classes, ce qu'on perd de vue un peu trop vite.