Archéologie et sources écrites, l'exemple de Grasse
Au cours des recherches qu'il a menées dans le secteur sauvegardé de Grasse entre 2007 et 2010 (PSMV), Bruno Belotti a pu vérifier la présence d’un grand nombre de vestiges, pour la plupart d’époque médiévale.
De nombreux éléments appartenant à cette période ont été identifiés, certains encore en place bien qu’endommagés, d’autres détruits et réincorporés dans les bâtiments actuels. Afin de préciser la datation et la fonction de ces vestiges, il a essayé de confronter les différentes sources écrites (documents d’archives) et les sources cartographiques (plans et relevés) aux sources archéologiques (éléments architecturaux).
Sur la partie septentrionale de la ville, l’inventaire des vestiges a été mené en parallèle avec la lecture d’un document cartographique unique : deux plans de Grasse réalisés à la fin du XVIème siècle par Ascanio Vitozzi et aujourd’hui déposés à Turin.
Ces plans pouvaient permettre de saisir l’évolution d’un des quartiers les plus délicats à interpréter en raison des fortes contraintes naturelles (présence d’un vallon et résurgence de la Foux) et de l’importance stratégique des constructions (remparts, palais comtal).
Si la plupart des éléments architecturaux ont disparu, d’autres ont laissé leur empreinte fossilisée dans le paysage urbain.
Ces questions seront au coeur de la conférence de M. Belotti qui s'annonce passionnante pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de Grasse et de son patrimoine.
