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 BRÛLAGES: LA PETITION DE "STOP-BRÛLAGES" DEPASSE LES 2600 SIGNATURES. QU'EN PENSE LE MAIRE DE GRASSE?

Paul Euzière s'est à nouveau adressé à J. Viaud

Note : 3.4/5 (51 notes)

 


Les brûlages de végétaux continuent en contradiction la plupart du temps avec la règlementation.
Les conséquences sanitaires et environnementales sont prouvées et nombreuses.

Le collectif grassois "Stop-Brûlages" a multiplié depuis des mois les interventions auprès de J. Viaud sans que ses observations et sa demande d'une grande campagne d'information ne soient prises en compte.

La pétition en ligne de "Stop-Brûlages" dépasse maintenant les 2600 signatures (contacts: stop.brulage@gmail.com)

Le Président de Grasse à Tous, Paul Euzière, est à nouveau intervenu, le 13 février, par courrier auprès de J. Viaud pour que la loi soit appliquée et une solution trouvée dans le cadre d'une concertation effective de toutes les parties.

Ci dessous, le courrier de Paul Euzière

13 février 2018

Objet: Poursuite des brûlages intempestifs à Grasse

Monsieur le Maire,

L’association grassoise Stop-brûlages vous a saisi à plusieurs reprises des problèmes de brûlages intempestifs qui incommodent nombre de nos concitoyens et posent également au voisinage des problèmes de santé en matière respiratoire.

Chaque jour ces brûlages génèrent dans certains secteurs de notre ville des nuisances réelles avec des foyers et des bancs de fumée stagnants visibles de loin.

Nous nous permettons de vous rappeler qu’une étude d’Air-PACA réalisée en 2008-2009 montrait que dans notre région, les brûlages de déchets verts représentent jusqu’à 45% des émissions de particules dans l'air.

50 kg de déchets verts brûlés émettent autant de particules que 3 mois de chauffage fioul ou que 6 000 km parcourus par une voiture diesel ou que 70 à 920 allers-retours en déchetterie (source Air PACA) !

Aujourd’hui, la pétition lancée par Stop –brûlages a recueilli plus de 2500 signatures.

C’est la preuve d’un vrai problème.

Si l’on peut comprendre la difficulté réelle pour certains propriétaires d’évacuer les végétaux taillés ou coupés dans leurs propriétés alors même qu’existe à Grasse une déchetterie, il revient au Maire et à la municipalité de faire respecter la règlementation, de la faire connaître et de trouver des solutions alternatives.

La Ville pourrait, par exemple, mettre en place des containers à déchets verts, avec ramassage régulier, broyage des déchets verts qui servirait ensuite à la fabrication de compost pour l'entretien de nos espaces verts.

En tout état de cause, il conviendrait de réunir toutes les parties concernées, d’étudier ensemble les solutions possibles, d’ensuite les mettre en œuvre, et, après une campagne d’information réelle, de veiller à l’application de la règlementation sur tout le territoire communal.

Recevez, Monsieur le Maire,...


 

 


Commentaires

Encore une plainte des urbains! Le mieux c'est qu'on vienne tous vivre en ville, au moins il n'y aurait plus de problème d'enfumage.En parlant d'enfumage, on fait comment pour transporter les déchets issus des taillages divers (dont je rappelle qu'ils sont réglementaires !) jusqu'au container ??? Il y a longtemps que les charetiers à dos de mulet ou les carioles tirées par deux boeufs ne passent plus de ferme en ferme... A la la..., quand les urbains se mettent à causer  agriculture !