L'opposition a soumis à un feu roulant le maire de Grasse - JP Leleux - qui a fini par retirer la délibération de l'ordre du jour.
Premier à intervenir, M. Jean Raymond Vinciguerra. Ce fut ensuite le tour de Paul Euzière au nom du Groupe des élus Grasse à Tous puis celui de Me Jessica Richez - également conseillère municipale Grasse à Tous et juriste - qui avec pugnacité et brio a démontré que cet avenant était juridiquement défavorable à la ville et que Grasse perdrait en cas de recours juridique de la société du Casino.
Une situation que M. Leleux a fini par devoir admettre.
2- Les raisons invoquées pour diminuer fortement les taux de prélèvement de la Ville sur les recettes du Casino sont dues à ˝la conjoncture économique difficile˝ et ˝la sauvegarde de cette activité économique˝. Il va donc y avoir réorganisation des activités. Ce qui risque d’entraîner des pertes d’emplois partielles ou totales. Or, si cet avenant diminue les ressources de la Ville, il ne comprend aucune clause sur le maintien de l’emploi.
C’est-à-dire que d’un côté le groupe Boucau-Partouche demande à la collectivité de faire des sacrifices, mais il n’y a aucune garantie en contrepartie.
En bout de course -avec cet avenant- nous risquons d’avoir moins de recettes pour la Ville, moins d’emplois et donc moins de Taxe Professionnelle pour la Communauté d’Agglomération.
Pour quelles raisons multiplie-t-on subitement par 3 ce plafond des prélèvements ?
Cet avenant n’est ni plus ni moins qu’un cadeau sans contrepartie au groupe Boucau-Partouche qui profite de la conjoncture économique pour réclamer une rectification du cahier des charges de la Délégation de Service Public dans un sens plus favorable à ses intérêts.
Défendons ceux des Grassois avec des DSP et des avenants où nous ne sommes pas perdants sur toute la ligne !"
A propos...?
Iriez vous confier la gestion de deniers publics a un (une) accro aux jeux de casino ?
Merci de me rassurer!!!