Comprenons bien les choses pour avancer, même si elles dérangent.
Dans sa réponse plus qu’approximative (Nice Matin 11/11/14) à mon intervention en Conseil communautaire sur le rapport de la Chambre Régionale des Comptes qui a examiné sa gestion de l’Agglomération, l’ex maire me présente comme « son opposant historique ».
Si je reconnais effectivement avoir été un opposant « constant » et même « opiniâtre », a écrit « l’Express », ce n’est en aucun cas à des hommes; mais à des choix que j’estimais contraires aux intérêts de notre ville et du pays grassois.
C’est à partir de cette logique non partisane et largement ouverte à tous que, dès 2007, nous avons lancé l’idée d’un rassemblement citoyen dépassant les clivages nationaux pour permettre à Grasse de retrouver son dynamisme et aux Grassois, la fierté d’une ville qui, au fil des siècles, par son rayonnement et sa culture avait su gagner sa place de capitale de la Provence orientale.
L’urgence qui a été à l’origine de notre démarche de rassemblement est devenue encore plus brûlante en 2014.
Soit on continue dans la logique et les choix ruineux de M. Leleux et Grasse s’enfoncera dans une fonction d’arrière-cour de la Côte, soit la municipalité élue en mars, prenant en compte la gravité de la situation crée les bases d’un renouveau en abandonnant ces projets et en associant loyalement toutes les forces qui peuvent contribuer à un changement de cap.
Force est de constater qu’on reste dans les mêmes rails.
Qu’il s’agisse du projet de grande médiathèque au Rouachier (dont les études archéologiques non prévues au départ -et donc non subventionnées- atteignent plus de 800 000 €), de la ZAC Martelly (10 millions d’investissements publics), de la continuation de la pénétrante jusqu’à St Jacques : plus de 74 millions d’€ (alors que la priorité des priorités est la construction de l’échangeur de la Paoute seul susceptible d’alléger la circulation aux Quatre chemins), de la dette de la Ville que l’on continue d’accroître ( 81 millions fin 2013, 86 voire 89 millions fin 2014) ou de l’entretien de notre patrimoine, les choses n’ont pas changé. Elles ont même empiré.
En ce mois de Fêtes de Noël et de fin d’année, nous souhaitons à chacun des moments de bonheur et de partage, à tous que 2015 soit l’année d’un changement de cap pour notre ville.
Paul Euzière
Président du groupe Grasse à Tous-Ensemble et Autrement