Depuis 2005, les riverains du chemin du Vivier à Saint Jacques (Grasse) sont en butte au propriétaire du Château Diter qui a multiplié, en toute illégalité, travaux sans autorisation, extensions, constructions de voies nouvelles, abattage de centaines d'arbres en zone boisée classée.
LES "LENTEURS" DE LA JUSTICE,
LA COMPLAISANCE DES MUNICIPALITES,
LE SILENCE DES MEDIAS LOCAUX
Malgré les nombreux PV et constats d'huissiers, la Justice pourtant saisie a été lente, très lente à réagir: plus de 11 ans !
L'affaire viendra, en effet, enfin en audience au Tribunal de Grande Instance de Grasse, jeudi 10 mars à 14h.
Si la Justice a été lente, la ville de Grasse, le Département, la Préfecture, les services de l'Etat ont été plus que très lents.
Les municipalités successives -celle de M. Leleux jusqu'en 2014, puis celle de M. Viaud qui lui a succédé-, pourtant saisies à plusieurs reprises par le Président de Grasse à Tous de ces irrégularités, ont fait preuve d'un laxisme qui, par leur inaction délibérée, confine à une rare complaisance, voire à la complicité dans la longue série d'irrégularités et d'illégalités constatées.
On pouvait lire dans un article du journal "Le Monde" du 10 novembre 2015, un article d'une page sous le titre: "A Grasse, la folie des grandeurs d'un néochâtelain" qui se concluait par ces lignes: "A ce dossier comme aux autres, l'adminsitration, le conseil général -chargé des routes-, la préféceture, sont très lents à réagir. La municipalité de Grasse invoque la préocédure pénale en cours pour justifier son attentisme. "Le dossier est entre les mains de al Justice" argue Christophe Morel, le nouvel adjoint à l'Urbanisme. Mais la ville n'a pas elle-même porté plainte, ne s'est pas portée partie civile dans la procédure en cours, n'a pas retiré le permis litigieux de 2006, ni efficacement interrompu les travaux ou les soirées bruyantes, parvenant juste à imposer un limitateur de volume aux sonos du château. Que les fêtes continuent!".
Il a donc fallu que ce soit un grand quotidien national qui s'empare du dossier pour que soit brisée l'omerta des médias locaux.
LE 23 FEVRIER:
DEUX QUESTIONS DE PAUL EUZIERE EN CONSEIL MUNICIPAL
Le 23 février, en conseil municipal, Paul Euzière a posé deux questions à J. Viaud.
Question 1 :
Nous avons pris connaissance de l’article publié dans l’édition du journal « Le Monde » du 10 novembre dernier sous le titre : « A Grasse, la folie de grandeur d’un néo châtelain. Palazzo ma non troppo » qui commence ainsi : « A Grasse, un riche homme d’affaires a réalisé son rêve : se faire construire un château. Une folie des grandeurs qu’il a menée en 10 ans, sans autorisation, ni permis de construire … »
Compte tenu des irrégularités dont a fait état la journaliste d’une longue suite d’irrégularités dûment constatées par les agents municipaux, pourriez-vous nous faire savoir pour quelles raisons la commune de Grasse ne s’est pas constituée partie civile dans le cadre de la plainte déposée par plusieurs de nos concitoyens riverains ?
Question 2 :
Nous avons été informés de l’existence d’une pétition suite à l’arrachage d’arbres sur la propriété de Monsieur Diter pour la création d’un accès illicite et raccordé illégalement à la RD9, comme l’a confirmé par écrit le Conseil Départemental.
Pourriez-vous nous indiquer, alors que cette voie a fait l’objet d’un refus d’autorisation par la commune le 12 avril 2012 (dossier de déclaration préalable n° DP 006 069 11 E 0424), quelles mesures ont été prises par la commune de Grasse afin de faire procéder à la plantation d’arbres et à la remise en état de cet espace boisé classé qui a été gravement endommagé, comme le prouvent sans ambiguïté les vues aériennes facilement accessibles sur internet ?
Dans les deux cas, J. Viaud s'est engagé publiquement à ce que des plaintes soient déposées au nom de la Ville avant le 10 mars...
On verra à ce moment là, ce qu'il en est et si la municipalité de Grasse et J. Viaud sont réellement décidés à faire appliquer la loi et à exiger réparation des préjudices environnementaux et autres commis à l'encontre des Grassois. Ou bien, si pour des raisons qu'il faudra alors expliquer, la municipalité grassoise continue de botter en touche devant des illégalités flagrantes commises sur son territoire.
UNE PETITION POUR EXIGER LA JUSTICE
Les voisins du Château Diter, excédés par une situation de non droit qui perdure, ont mis une pétition en ligne sur change.org pour que justice leur soit rendue et soit aussi rendue à tous les Grassois et Auribellois, eux aussi impactés par les constructions et agissements du Château Diter.
La signer, c'est contribuer à briser le mur du silence, exiger que cessent les abus et les complicités et demander à la Justice de se prononcer !
tristesse
Ce château est juste magnifique, épargnez le, je vous en prie!!!