Suite à la mort d'une jeune enfant grassoise de confession musulmane et aux grandes difficultés pour son enterrement à Grasse rencontrées par une famille déjà dramatiquement frappée, Damien Voarino, conseiller municipal "Grasse à Tous-Ensemble et Autrement", s'est adressée le 8 octobre dernier à J. Viaud, maire de la ville, pour que les citoyens français de confession musulmane puissent être enterrés à Grasse selon le même principe d'égalité républicaine que les autres confessions et dans le respect de leur foi.
Objet: Carré musulman dans les cimetières de Grasse.
Monsieur le Maire,
Un récent et dramatique évènement m'a fait prendre conscience de l'inexistence d‘un "carré musulman" dans les cimetières de Grasse alors que nos concitoyens chrétiens et libre-penseurs, tout comme israélites -qui disposent d’un "carré juif"- peuvent être enterrés à Grasse sans aucune difficulté.
Cette inexistence ne saurait être compensée par la présence d'un "carré des Harkis" dans un domaine où les familles de nos concitoyens et nous mêmes souhaitons que soient librement respectées les croyances religieuses ou philosophiques de chacun.
Nos concitoyens grassois musulmans sont confrontés à des situations difficiles, lorsqu'ils doivent faire enterrer une mère ou un père, tout comme les services municipaux qui ne peuvent, malgré eux, répondre à leurs demandes.
Vous conviendrez que l’épreuve est encore plus insupportable lorsqu'il s'agit, en outre, d'un enfant.
Nous ne pouvons laisser cette situation se répéter.
Je suis certain que vous partagerez mon point de vue -et celui du groupe des élus "Grasse à Tous-Ensemble et Autrement"- sur l'urgence de cette situation.
Je suis à votre disposition si je peux aider à résoudre une quelconque difficulté technique ou autre que je n'aurais pas perçue de prime abord.
Dans l'attente je vous prie de croire, Monsieur le Maire...
Damien Voarino
carré musulman
N"'allant pratiquement jamais aux cimetières de Grasse, j'ignorais qu'il n'y avait pas de place pour les musulmans:je trouve cela honteux pour le pays des droits de l'homme, l'égalité doit l'être même pour le traitement de la mort.