Conseil municipal de Grasse - 5 février 2010
Commencé de façon très consensuelle autour de la solidarité avec Haïti, le premier conseil municipal de 2010 à Grasse n'avait qu'une vingtaine de questions à l'ordre du jour. Si certaines ont fait l'unanimité, d'autres, comme le Débat d'Orientations Budgétaires préalable au vote du Budget Primitif 2010 (qui aura lieu le 25 mars), ou l'actualisation du tableau des effectifs du personnel communal ont vu s'opposer la "majorité municipale" et les élus du groupe Grasse à Tous.
Autre délibération qui a fait débat: les risques naturels dans le secteur de la Corniche des Oliviers (route de Cabris).Unanimité donc sur Haïti avec le vote d'une première aide de 10.000 € pour la reconstruction de l'Université d'Etat de Port au Prince. Unanimité aussi sur la création d'un comité grassois de suivi fédérant toutes les énergies associatives.
Au nom des élus de Grasse à Tous, Paul Euzière a tenu à souligner "le comportement de vautours" du Fond Monétaire International dans cette catastrophe qui risque de réduire à néant la solidarité des peuples du monde.
Le Débat d'Orientations Budgétaires a, une fois de plus, été plus formel que réel.
La méthode de "débat" initiée par le maire JP Leleux avait déjà été rodée au cours du précédent conseil municipal, lors de l'examen des rapports annuels de Délégation de Services Publics: l'opposition fait ses déclarations les unes après les autres. Quelques élus "leleuïstes" répondent (généralement à côté). Le maire "clôt le débat" par un bon mot ou une charge politique sans rapport avec ce qui a été dit.
D'échanges, strictement aucun.
La loi (et à peu prêt un électeur sur deux...) faisant qu'il y a des élus d'opposition au conseil municipal de Grasse, M. Leleux n'a pas d'autre choix que de les supporter...
Faute de la situation où il n'y aurait pas d'opposition, il a été contraint d'entendre les interventions du groupe Grasse à Tous: celle globale de Paul Euzière, financière de Bernadette Bétheuil-Ramin et sur le centre ville de Marcelle Monzéglio. Pour le groupe PS-Verts, Bruno Estampe, puis JR Vinciguerra (sur la seule question de la pénétrante) ont pris le relais.
Tir de barrages de quelques élus leleuïstes: JF. Laporte, A. Piquet, M. Chabert, M. Monpoix, D. Tubiana, F. Reyne avec en point d'orgue JP Leleux stigmatisant "la seule proposition concrète entendue, celle de Paul Euzière qui propose de réduire de 300.000 € les dépenses de communication et de cérémonies au détriment -dixit (sérieusement?) le Sénateur-maire de Grasse- de la Fête des Roses!"
Evidemment, il suffit de lire leurs interventions, pas plus P. Euzière qu'aucun élu du groupe Grasse à Tous n'a jamais fait une telle proposition.
Irrité, le maire de Grasse l'a également été par Patrice Cattaert qui a rappelé quelques évidences dérangeantes en matière de personnel communal.
Morceau d'anthologie aussi, la réponse (?) de l'adjoint à l'urbanisme expliquant que si la zone de la Corniche des Oliviers qui s'est éboulée et présente des dangers réels n'est pas classée comme zone à risques dans le Plan de Prévention des Risques, c'est la faute à l'Etat.
Après 3h de conseil municipal à Grasse, on se dit qu'au lieu de la "Marianne d'Or" décernée par de lointains copains parisiens pour son exercice de la "démocratie participative", sur place, M. Leleux mériterait bien plutôt la "Marianne de plomb" des Grassois.
Tir de barrages de quelques élus leleuïstes: JF. Laporte, A. Piquet, M. Chabert, M. Monpoix, D. Tubiana, F. Reyne avec en point d'orgue JP Leleux stigmatisant "la seule proposition concrète entendue, celle de Paul Euzière qui propose de réduire de 300.000 € les dépenses de communication et de cérémonies au détriment -dixit (sérieusement?) le Sénateur-maire de Grasse- de la Fête des Roses!"
Evidemment, il suffit de lire leurs interventions, pas plus P. Euzière qu'aucun élu du groupe Grasse à Tous n'a jamais fait une telle proposition.
Irrité, le maire de Grasse l'a également été par Patrice Cattaert qui a rappelé quelques évidences dérangeantes en matière de personnel communal.
Morceau d'anthologie aussi, la réponse (?) de l'adjoint à l'urbanisme expliquant que si la zone de la Corniche des Oliviers qui s'est éboulée et présente des dangers réels n'est pas classée comme zone à risques dans le Plan de Prévention des Risques, c'est la faute à l'Etat.
Après 3h de conseil municipal à Grasse, on se dit qu'au lieu de la "Marianne d'Or" décernée par de lointains copains parisiens pour son exercice de la "démocratie participative", sur place, M. Leleux mériterait bien plutôt la "Marianne de plomb" des Grassois.
