La crèche de la Blaquière: en parfait état de fonctionnement serait rasée pour permettre l'opération immobilière de
3F Sud que soutient M. Viaud
Grasse vient de battre un triste record.
En 2025, la ville doit verser 1,370 million d’€ d’amende pour non-respect de la loi SRU, c'est à dire 150 000€ de plus qu'en 2024.
Une belle performance aux frais des Grassois !
La raison ? La baisse continue du taux de logements sociaux dans les nouvelles constructions.
Pendant ce temps, 1600 demandes de logements restent en attente à la Communauté d’Agglomération, certaines depuis plus de huit ans.
Cette situation n’est pas une fatalité.
Elle est le résultat de choix politiques du maire J. Viaud, qui privilégie des projets immobiliers à visée lucrative au détriment des familles les plus modestes, des jeunes, des familles monoparentales, des personnes âgées à petits revenus.
Exemple flagrant : les « Fleurs de Grasse », dans le quartier de la Blaquière, où un projet de 160 millions d’€ mené avec 3F Sud voudrait raser le quartier et ses équipements publics payés par les Grassois (deux écoles, une crèche, une salle polyvalente en parfait état…) en bétonnant toujours plus : 729 logements au lieu de 542 (+ 187 logements).
A l’arrivée : moins de logements sociaux qu’auparavant et les équipements publics à reconstruire aux frais des Grassois !
Résultat : des finances communales fragilisées, des amendes en hausse payées par les Grassois, et une offre en logements abordables en chute libre.
Une gestion coûteuse, inefficace et socialement injuste, qui transforme Grasse en une véritable capitale de l’Absurdistan, où les contribuables financent à la fois l’absence de politique sociale et les amendes qui en découlent, une ville où l’on construit plus pour loger moins.
Paul Euzière, Magali Conesa, Philippe-Emmanuel de Fontmichel, Nora Addad
Groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement »
grasseatous@yahoo.fr
logements
En tant qu'éducatrice spécialisée, j'ai travaillé longtemps sur Grasse et sa région, en milieu ouvert: intervention dans le milieu familial sur ordre du Juge pour enfants.
Nous avions notre bureau à la Blaquière même, ce qui nous permettait d'intervenir rapidement dans le milieu familial si besoin, et cela permettait aussi aux familles
de venir nous rencontrer si problèmes. C'était un lieu de vie pour ces familles aux petits revenus: il ne faut pas oublier que la Côte d'azur n'est pas seulement le fief
des gens aisés, mais aussi des ouvriers, petites mains etc...Il faut leur donner les moyens de se loger selon leurs revenus!