L’été 2010 restera marqué par les scandales dus au mélange politique et finance et par l’indigne chasse aux Roms –citoyens de pays membres de l’UE– qui jettent un discrédit sans précédent sur la France au plan international.
Avec l’automne revient au premier plan la casse des structures de protection sociale et des services publics issus du Conseil National de la Résistance. et de la Libération.
A l’exception de l’Elysée et des services du 1er Ministre (dont les effectifs ont augmenté de 152% depuis 2007), aucun secteur n’est épargné.
Si les banques renflouées avec l’argent public se portent bien, il n’en va pas de même pour la grande majorité des gens qui font chaque jour les frais d’une politique d’austérité à sens unique.
Dans l’Enseignement public (67 000 suppressions de postes en 3 ans) les classes sont surchargées.
A la Poste on réduit les horaires d’ouverture et on supprime les bureaux annexes.
On les remplace par des « agences postales » qui offrent moins de services et sont une charge supplémentaire pour le budget communal.
Car ce n’est plus la Poste mais la Ville qui fournit les locaux et un personnel qui, à Grasse, devra en même temps assurer toute une série de tâches dont le secrétariat des mairies de hameaux !
Ce sera le cas à Plascassier, à La Blaquière en attendant Magagnosc où la Poste annexe risque d’être liquidée.
Même avec la meilleure volonté ces agences postales ne peuvent être que des services publics au rabais dont la survie est aléatoire, particulièrement avec les directives européennes sur la concurrence.
On peut approuver cette politique de bricolage à court terme et voter sa mise en place comme le fait au Sénat le Maire de Grasse.
On peut aussi -c’est notre position- la combattre parce que supprimer ou réduire les services publics, c’est accroître les difficultés de vie de la plupart de nos concitoyens et s’enfoncer toujours plus dans la crise.
Paul Euzière - Kiosque octobre 2010
Il est grand temps de montrer du doigt LE MAIRE DE GRASSE comme co responsable de cette gabejie. Il est grand temps que le grassois becasse qui a voté pour cette régression qu'il paie depuis des années se réveille. Il est grand temps de se mettre en grève reconductible comme l'ont annoncé nos principaux syndicats.