A quoi peut bien servir une réunion du conseil municipal, si non seulement il n'y a pas débats mais juxtaposition de déclarations sans aucune écoute de la part de l'exécutif.
En matière de mépris des élus -et au-delà des citoyens- le conseil municipal qui s'est tenu le 14 novembre devrait figurer dans les annales.
M. Leleux -à qui il ne reste que quelques mois pour la fin de son dernier mandat- a choisi de finir d'une façon que l'on pourrait difficilement imaginer plus odieuse: divagant à propos des interventions de l'opposition, à la limite de l'insulte, méprisant, ignorant la loi et le sens des décisions de justice.
M. Leleux -à qui il ne reste que quelques mois pour la fin de son dernier mandat- a choisi de finir d'une façon que l'on pourrait difficilement imaginer plus odieuse: divagant à propos des interventions de l'opposition, à la limite de l'insulte, méprisant, ignorant la loi et le sens des décisions de justice.
Comme il est dommage que les séances du conseil ne soient pas filmées !
Les Grassois seraient édifiés sur les méthodes du maire et de l'équipe qui pendant bientôt 19 ans ont administré Grasse.
Le premier dossier [2013-236] -qui n'appelait pas de vote- était le rapport annuel sur le Développement durable, un rapport qui porte sur les cinq finalités de l'action publique, entre autre dans les services municipaux.
Le premier dossier [2013-236] -qui n'appelait pas de vote- était le rapport annuel sur le Développement durable, un rapport qui porte sur les cinq finalités de l'action publique, entre autre dans les services municipaux.
Un sujet d'ordinaire plutôt consensuel.
Tour à tour Anne-Marie Duval (pour la "majorité municipale"), puis Joëlle Faguer (groupe Grasse, c'est vous), enfin Marcelle Monzeglio (Grasse à Tous) sont intervenues. De façon constructive.
Tour à tour Anne-Marie Duval (pour la "majorité municipale"), puis Joëlle Faguer (groupe Grasse, c'est vous), enfin Marcelle Monzeglio (Grasse à Tous) sont intervenues. De façon constructive.
Telle n'était pas l'humeur de M .Leleux qui s'en est pris avec une rare haine à Marcelle Monzeglio traitée de "sectaire" qui voudrait que les gens "s'éclairent à la bougie"...
Le Débat d'Orientation Budgétaire [ délib. 2013-237] a été précédé d'une très longue intervention du maire (plus de 40 minutes) qui n'apportait rien mais s'est contenté de paraphraser un Document d'Orientation Budgétaire indigent et creux censé préparer le budget 2014.
Là, M. Leleux s'est surpassé.
Dès la première intervention de l'opposition, alors que Bruno Estampe parlait, on l'a vu se lever téléphone à l'oreille, descendre tranquillement de la tribune et traverser la salle du conseil sans plus faire la moindre attention à ce qui pouvait se dire.
En matière de grossièreté et de mépris des élus, qui dit mieux?
Dans les rangs du public, c'était l'indignation et un cri: "où est passé le Maire?"
La séance a été interrompue.
J.P. Leleux revenu, la séance s'est poursuivie avec les interventions de Bernadette Bétheuil-Ramin, Paul Euzière (Grasse à Tous) qui ont mis l'accent sur la situation financière de la ville et Marc Monpoix ("majorité municipale").
La séance a été interrompue.
J.P. Leleux revenu, la séance s'est poursuivie avec les interventions de Bernadette Bétheuil-Ramin, Paul Euzière (Grasse à Tous) qui ont mis l'accent sur la situation financière de la ville et Marc Monpoix ("majorité municipale").
Les compte-rendus annuels d'activité des services délégués [délib 2013-2038] portaient aussi bien sur le cinéma Studio (service municipal ) dont Marcelle Monzeglio a pointé les dysfonctionnements et les attentes des spectateurs que sur le Casino municipal -intervention de Patrice Cattaert-, que l'Eau, l'Assainissement (La Lyonnaise), les parkings (Vinci) et la restauration scolaire et collective (Sodexo) au sujet de laquelle Bernadette Bétheuil-Ramin a rappelé de quelle manière la Ville est prisonnière d'un contrat jusqu'en 2020.
Le président du groupe Grasse à Tous, Paul Euzière, a dénoncé l'absence du contrôle pourtant obligatoire de la Commission de Contrôle Financier qui ne s'est réunie qu'une fois en six ans,en catastrophe, quelques jours avant la séance du conseil et a consacré une moyenne de 8 minutes (!) à chacun des services délégués sans réaliser les rapports règlementaires.
Même chose pour le rapport de la Communauté d'Agglomération Pôle Azur Provence, présenté pour la première fois depuis 2008, en conseil municipal.
De son côté Jean-Raymond Vinciguerra a centré son intervention sur le SIVADES (ordures ménagères) et "Sillages" (transports et funiculaire). Alors que les élus -et F. Reyne en tant que président de "Sillages"- étaient présents et auraient dû répondre, J.P. Leleux a répondu pour tous.
C'est un autre morceau d'anthologie: "Les propos tenus sont empreints de mauvaise foi et je ne vais pas passer deux heures à les rétablir. Tous ces rapports ne font pas l'objet de vote et pour ce qui appelle réponse, cela vous sera fait par écrit par les intercommunalités que vous avez mises en cause. Le débat est clos".
C'est un autre morceau d'anthologie: "Les propos tenus sont empreints de mauvaise foi et je ne vais pas passer deux heures à les rétablir. Tous ces rapports ne font pas l'objet de vote et pour ce qui appelle réponse, cela vous sera fait par écrit par les intercommunalités que vous avez mises en cause. Le débat est clos".
Marcelle Monzeglio ainsi que Joelle Faguer sont intervenues au sujet du Règlement Local de Publicité de la Ville [délib.2013-240].
Les délibérations sur le personnel communal -"Modification du tableau des effectifs" [délib.2013-251] et "la (re) création d'un emploi fonctionnel de DGA" [délib.2013-252] ont été à nouveau au centre d'un débat, suite à l'ordonnance de suspension de la délibération 2013-180 par le Juge des référés saisi par Paul Euzière.
Les délibérations sur le personnel communal -"Modification du tableau des effectifs" [délib.2013-251] et "la (re) création d'un emploi fonctionnel de DGA" [délib.2013-252] ont été à nouveau au centre d'un débat, suite à l'ordonnance de suspension de la délibération 2013-180 par le Juge des référés saisi par Paul Euzière.
Pour J.P. Leleux et la conseillère municipale déléguée au personnel Muriel Chabert, le Juge n'aurait "pas compris", "mal interprété" la délibération qui aurait été suspendue pour cause de "mauvaise rédaction".
Quant au Maire, il a toujours raison -même quand la Justice lui dit le contraire- et donc il a représenté une nouvelle délibération de création d'un poste de DGA après avoir annulé le précédent. En même temps, l'ex DGA -dont le poste a été supprimé est placée sur un poste d'ingénieur mais "fait fonction" de Directrice Générale des Services, poste qu'elle ne peut pas occuper aux dires même du Maire.
Comprenne qui pourra (et admette qui voudra...) cette pagaille au sommet de la hiérarchie municipale qui est une insulte permanente aux cadres et agents communaux et à toute règlementation...
Comprenne qui pourra (et admette qui voudra...) cette pagaille au sommet de la hiérarchie municipale qui est une insulte permanente aux cadres et agents communaux et à toute règlementation...