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 Des familles grassoises obligées de vivre dans des habitations de fortune :

une solution La Tourache !

Note : 3.2/5 (34 notes)

  • karine
  • Dimanche 24/02/2008
  • 10:11
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Des boîtes aux lettres entourent des habitations précaires, une vingtaine de noms, autant de familles, des enfants qui attendent un logement social… Ces gens se cachent, honteux de leur malchance, alors qu’ils ne sont que victimes. Voilà le quotidien de familles grassoises livrées à la spéculation immobilière et à une politique délibérée de la municipalité qui ne respecte pas la loi SRU de 20 % de logements sociaux.

De plus, le manque du parc social appauvrit les familles :

 Les dépenses de logement nettes d’allocations rapportées aux revenus, se situent autour de 50% dans le parc privé, contre 28% dans le parc social, pour des revenus équivalents à un Smic pour un célibataire et 1,5 Smic pour un couple avec deux enfants.

Dans les années 1950, l’Etat a fait construire les HLM pour supprimer les bidonvilles.

Aujourd’hui, on veut détruire les HLM de la Tourache, car cela ne fait pas joli pour les touristes, on reloge quelques habitants qui payeront plus de loyers pour moins d’espace et on ne construit pas plus d’habitats : à Grasse 1300 familles attendent un logement social…

 

Ces citoyens là, la municipalité les ignore, elle ne veut pas ou ne peut pas les voir, elle a décidé d’être sourde et aveugle aux ¾ des grassois.

Comme d’habitude pour Grasse, on masque le problème dans une vision de campagne électorale.

Les seules actions sont de la poudre aux yeux pour « faire bien » en vue des prochaines élections. Mais le citoyen grassois se renseigne, il voit les constructions partout, l’appauvrissement de la ville en parallèle et il se pose des questions !
Il sait que construction de logements sociaux ne signifie pas augmentation des impôts.

A Grasse, toutes les fonctions d’une municipalité sont bafouées :

-     L’absence de trottoirs provoque des accidents.

-     Le manque d’espaces verts bannit toute balade à Grasse, sauf peut-être dans les grandes surfaces.

-     L’aide sportive de la municipalité est lacunaire et oblige les grassois non aisés à pratiquer leurs loisirs à l’extérieur de Grasse. Les infrastructures sont insuffisantes : la qualité de vie en souffre énormément.

-     Tous les terrains sont vendus pour le profit des quelques entreprises privées, à leurs seuls bénéfices. On dilapide le patrimoine pour masquer la dette (dernièrement VVF Clavary), que va-t-il rester aux grassois ?

-    On construit des maisons de retraite pour les plus riches retraités de France, les autres n’ont qu’à sans aller ou les familles n’ont qu’à payer. Pourtant la collectivité a pour mission d’inciter à la création de maisons de retraites pour tous.

-     Il manque des places en crèche : avec 600 naissances par an et 100 qui s’ajoutent chaque année depuis trois ans, seulement 30 places en crèches ont été créées pendant les deux derniers mandats (13 ans) ! On ouvre une ludothèque, seulement 20 enfants peuvent s’inscrire aux activités : les enfants de qui ? Qui a connaissance de cette offre ? C’est encore une fois totalement inégalitaire alors que c’est de l’argent public.

-     Le développement durable est méconnu du premier magistrat qui fait venir des palmiers d’Amérique du Sud pour encadrer le Bd du Jeu de Ballon, à 9 000 € le pied de palmier. Total des travaux : 1 500 000 € (presque 10 Millions de francs !), on pourrait en construire des piscines avec cet argent ! Et on peut se demander qui a eu intérêt à cette importation de palmiers…

….la liste est trop longue, mais ces lacunes sont flagrantes et visibles. Il faut que l’argent public profite à tous les Grassois.

 

Alors Grassois réveillez-vous, car demain, c’est peut-être vous qui serez dans la situation des mal-logés, obligés de vivre dans des taudis avec vos enfants, à cause d’une politique municipale délibérée !

Rendez-vous mercredi prochain à 11h place Cresp pour défendre le logement social, pour que le préfet incite à la réfection et à la construction des logements sociaux.

L’égoïsme ruine notre ville, mettons en place Grasse à Tous pour que l’altruisme bon gestionnaire ranime enfin notre Grasse.


Commentaires

Ce qu'il faut savoir :

Des personnes intègres et humaines ont rejoint Grasse à Tous spontanément :

- La première adjointe au maire, Bernadette Bétheuil-Ramin, fondatrice du secours catholique grassois, est la deuxième de la liste Grasse à Tous.
- Sylvie Teisseire Bravais, au service des HML depuis des années, adjointe au maire sortant, est 10ème sur la liste Grasse à Tous.

Sachant que Mr Leleux a souhaité la destruction de La Tourache, sans se rendre jamais sur les lieux !!

 

 

 Ces soit disant taudis ne sont habités par personne, ce sont juste des débarras....pourquoi tant de désinformation, cette liste est décidément bien décevante, dommage.

 

 

Re:

"Anonymement" Votre...

 

 

C'est pourtant malheureusement vrai !

Ces taudis comprennent de multiples baraques de récupération, mobiles-homes défectueux (une vingtaine de noms sur les boîtes aux lettres)...
Une de mes ancienne voisine y habite.
Une autre voisine y a habité un temps avec ses deux petits-enfants. Lorsque le père des enfants les a quittés, elle n'était pas mariée, elle s'est retrouvée dans l'impossibilité de payer le loyer exhorbitant du privé.

Je veux que les Grassois ouvrent les yeux sur la réalité de leur ville, c'est tellement facile d'être aveugle à cela !

Karine Lucazeau

 

 

La destruction des immeules de La Tourache,est la suite logique de la politique mise en place par Monsieur Leleux dès sa réelection en 2001. 
A partir de cette date il a commencé à brader les biens immobiliers de la Commune, il a vendu les immeubles sociaux de la Gare du Sud et des Romarins au Groupe Richelieu, qui si on gratte bien est dans le groupe VINCI, et qui depuis a revendu à la SA Logis Familial. Quel intérêt pour les locataires qui pour un grand nombre y habitent depuis leur construction dans les années 60, rien si ce n'est que les loyers ont doublé, ainsi que les charges.

Pendant ce temps on achète des appartements dans le centre ancien !!!

Mais peut-être que l'on pourrait essayer de savoir pourquoi et pour qui la ville à acheté un appartement au dernier étage de l'immeuble où est situé le marchand de légumes ?