Conséquences : saccage de l’environnement, pollution des sols et des eaux souterraines.
Evidemment, ces déchets accumulés ne provenaient pas de travaux effectués sur cette commune d’à peine 1200 habitants, mais de travaux du BTP dans tout ce secteur du Pays grassois que l’un des responsables de l’entreprise SEETP mise en cause évalue à 8000 m2, 800-900 camions.
Fin 2023, on apprenait qu’une information judiciaire avait été ouverte par le Parquet spécialisé de Marseille pour « gestion irrégulière des déchets en bande organisée » et que des perquisitions avaient eu lieu en mairie de Spéracèdes et au siège de la société SEETP à Grasse.
Compte-tenu du nombre des marchés publics dont bénéficie cette société tant au niveau de Grasse, de l’Agglomération et de syndicats intercommunaux, deux questions se posent :
-Les maires, présidents d’Agglomération et de structures intercommunales qui sont Maîtres d’Ouvrage ont-ils conscience qu’aux termes de la loi, ils sont responsables des déchets jusqu’à leur élimination?
-Mesurent-ils qu’en se débarrassant de cette façon des déchets, les entreprises concernées faussent les marchés publics avec des offres plus basses puisque ne comportant pas d’élimination ou de traitement réel des déchets ?
Paul Euzière, Magali Conesa, Philippe-Emmanuel de Fontmichel, Nora Addad
Groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement »
grasseatous@yahoo.fr
Scandale de l'hôpital de jour de Grasse
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Dr Alain Sultan