La dernière réunion du conseil municipal du 25 mars a illustré jusqu’à la caricature comment notre ville est « gérée » par une équipe qui semble incapable d’entendre des avis différents, de parler vrai et d’anticiper.
Sans rire, on nous annonce 4 millions d’€ d’épargne prévisionnelle pour 2010. Mais on « oublie » qu’il faut retrancher à cette somme 3,75 millions d’€ de remboursement du capital de la dette.
Réalité de l’épargne: 380.000 €.
Pour fonctionner et réaliser un minimum,
Mais tout va bien…
On n’a pas d’argent pour entretenir les bâtiments communaux ni pour créer de nouveaux jardins et terrains de sport mais on va mettre plus de 12 millions d’€ (coût de départ) dans un projet hasardeux de « Grande Bibliothèque » en plein cœur du vieux Grasse, au Rouachier qui est très difficilement accessible.
« Gouverner c’est prévoir », dit l’adage
Le désamiantage des écoles et bâtiments communaux exigé par la loi depuis 1996 n’est toujours pas terminé.
Quant aux handicapés, depuis 2005, la loi exige là encore la mise en place de diagnostics et de plans d’accessibilité des espaces publics. Date butoir : 31 décembre 2009.
Depuis 5 ans, rien n’a été fait.
Grasse est hors calendrier
Des financements publics de l’Etat sont perdus et nos concitoyens handicapés attendent… un diagnostic !
Evidemment, il est plus facile de palabrer sur « Grasse 2020 » que de s’occuper des réalités de Grasse 2010.
« Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va » écrivait le philosophe Sénèque.
2000 ans plus tard, c’est toujours valable !