Dans une décision du 18 décembre 2020, le Tribunal Administratif de Nice a validé l'élection municipale du 15 mars 2020 à Grasse.
Pourtant, celle-ci s'est déroulée dans des conditions anormales puisque le lendemain de l'élection l'ensemble de la population du pays allait être confiné pendant deux mois et que, fait essentiel qui curieusement, n'a pas été pris en compte par les juges, la commune de Grasse était le jour du vote déjà soumise à un régime particulier avec notamment le confinement des gardes-mobiles et des familles résidant à la Caserne St Claude.
Deux recours en annulation ont été déposés, l'un par M. P.M. Carlier, l'autre par M Chems Sallah.
Paul Euzière a également transmis au Tribunal un mémoire au nom de la liste GATEA.
M. P.M. Carlier - très curieusement soutenu dans sa demande par MM Cassarini et Isnard !- demandait l'annulation du scrutin et réclamait, à défaut l'annulation de l'élection de Paul Euzière et des élus "Grasse à Tous-Ensemble et Autrement" !.
Curieux "opposants" qui réclament, en catimini, devant un Tribunal avec des prétextes aléatoires l'annulation de l'élection du principal opposant de J. Viaud et non celle du maire élu !
M. C. Sallah, appuyé par M. J. P. Camérano, estimait, de son côté, que les conditions de cette élection étaient anormales et que la pandémie avait entrainé un taux d'abstentions sans précédent à Grasse: 63,73%.
Comme il est d'usage, les deux requêtes ont été jointes et rejetées d'un même mouvement par le Tribunal Administratif qui, à l'évidence, n'a pas eu connaissance des mesures administratives et sanitaires de confinement des dizaines d'électeurs de la Caserne St Claude empêchés donc de voter le 15 mars puisque confinés trosi jours auparavant.
Les requérants -sérieux ou pas- peuvent donc maintenant faire appel et demander l'annulation d'un scrutin qui, à Grasse encore moins que dans la plupart des communes du département et de France, s'est déroulé dans des conditions sanitaires et pyschologiques normales.