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 Emploi: une proposition concrète

Kiosque Tribune libre avril 2010

Note : 3.4/5 (29 notes)

 


Avec la plupart des Grassois, nous partageons le sentiment que l’emploi est la question n°1 en France et dans notre ville. Le chômage explose, il s’élève à un niveau jamais atteint depuis 10 ans : officiellement plus de 10% de la population active (n’y figurent donc pas les « radiations administratives » et « cessations d’inscription pour défaut d’actualisation »).
C’est le résultat de la crise mais aussi de la soumission aux orientations ultralibérales de l’Union Européenne et des choix du gouvernement actuel, avec notamment la suppression de centaines de milliers d’emplois de fonctionnaires dans l’éducation, la santé, …

Dans les Alpes-Maritimes, en un an seulement, l’augmentation a été de 30% !
2.700 emplois ont été supprimés à Sophia-Antipolis.
Grasse n’est évidemment pas épargnée. Dans certains de nos quartiers, le nombre de chômeurs dépasse les 25%.
Cette situation pèse psychologiquement, socialement et financièrement sur les familles et les collectivités locales.

Il y a donc urgence à agir, à rassembler sans attendre les énergies et rechercher ensemble des solutions pour aider nos concitoyens, les PME et les industries grassoises à préserver l’emploi.
Cela passe par un état des lieux précis et par le dialogue.

En ce sens, le groupe des élus Grasse à Tous a fait en novembre la proposition au maire d’une table ronde pour envisager des mesures concrètes sur l’avenir industriel de notre ville.
Cette table ronde pourrait associer les représentants de différents secteurs industriels grassois, des  syndicats de salariés et des groupes du conseil municipal.

Alors que depuis six mois le chômage ne fait que galoper, notre proposition  est constructive.
Elle est plus que jamais d’actualité et d’intérêt général.

 


Commentaires

Depuis novembre, je ne comprends pas....  est-ce que vous vous êtes réunis ? C'est une excellente initiative ; une vraie démarche participative ; il est de plus en plus évident que le citoyen doit se mobiliser et surtout combattre la passivité voire la fatalité ; On n'attend donc plus rien de l'Etat....