GRASSE A TOUS

Les élus municipaux ont été convoqués lundi 18 novembre à une nouvelle réunion pour faire un  "bilan des opérations de désensibilisation des emprunts structurés", en présence notamment de M. G-P Ranson, conseiller financier en charge des opérations de gestion de la dette municipale.

Pour mémoire, ces opérations qui remontent à 2015 ont fait déjà l'objet de deux conseils municipaux (et de deux commissions des finances préalablement): le 20 juillet 2015 où le seul point à l'ordre du jour était précisément la renégociation à un taux fixe de ces emprunts qui étaient jusqu'alors à taux variables et le 8 décembre 2015 lorsqu'ont été débattus "le protocole transactionnel"  Banques-ville de Grasse, et la convention ville-Etat pour accepter le fonds de soutien (délibération 2015-223).

A ces deux occasions notamment, Paul Euzière et Magali Conesa ont exprimé les positions des élus "Grasse à Tous-Ensemble et Autrement".

1/ M. Leleux n'était pas autorisé à renégocier ces emprunts dont les taux sont montés jusqu'à 27%.

2/ La Ville devait refuser une renégociation qui s'est faite au profit des seules banques et aller en Justice contre Dexia jusqu'en Cour Européenne de Justice si nécessaire, où nous aurions obtenu justice, comme le montrent aussi bien des jugements concernant des villes étrangères que des jugements français.

En effet, les comptes de l'Etat et du Ministère des Finances montrent que fin 2014 -donc avant la renégociation de ces emprunts toxiques- la dette était à Grasse de 1 693 € par habitant.

Elle est de 1 800 € par habitant au 31 décembre 2018 (dernier chiffre).

Donc, 107 € par habitant d'endettement supplémentaire en 5 ans.

Loin d'avoir diminué la dette, les choix de M. Viaud l'ont augmentée.

Tout a été déjà dit à plusieurs reprises en 2015 et rappelé au dernier conseil municipal le 12 novembre.

Pour ces raisons, nous ne participerons pas à une réunion (ou à une nouvelle opération de "com") qui porte sur une question réglée il y a quatre ans.

Grasse, le 15 novembre 2019