S'identifier - Contact
 

ARCHIVES


 Et l'emploi chez Kerry ?

Conseil municipal du 27 septembre 2012 (III)

Note : 3.8/5 (35 notes)

 




Il fut un temps où un brillant aéropage a décerné à M.Leleux "la Marianne d'Or" pour son dynamisme à faire vivre la démocratie locale. Il est interdit de sourire: le jury est composé d'honorables personnalités dont aucune ne partage le quotidien des grassois depuis 1995.
Au vu de ce qui s'est passé au dernier conseil municipal, c'est plutôt la Mariane en fer blanc qui devrait être attribuée au maire de Grasse.


Certes, on connaissait son sens extraordinaire de la démocratie qui lui a valu d'être mis en minorité lors de ses tentatives d'élargissement forcé de l'Agglomération Pôle Azur Provence.
On sait avec quel insupportable mépris, il s'est permis de traiter les Mouansois (qu'il est sensé représenter en tant que président de l'Agglomération) lorsque leurs élus ont eu le très mauvais goût démocratique de dire non au projet aberrant d'intercommunalité imposé par l'ex préfet.

Mais on reste confondu devant la stupidité du maire de Grasse qui refuse d'interrompre quelques minutes le conseil municipal pour laisser les représentants de salariés d'une importante usine grassoise s'exprimer sur les licenciements qui les menacent.
M. Leleux qui avait reçu des représentants de l'intersyndicale de Kerry le samedi précédant le conseil municipal aurait dû avoir la sagesse de leur donner la parole. D'autant qu'elle lui avait été demandé très courtoisement et qu'il ne s'agissait pas de le prendre à partie. Mais. M. Leleux a une autre conception de la démocratie.
La parole, tel un de ces féodaux d'avant 1789, il condescend à l'accorder ou pas. Le jour du conseil, c'était une fois de plus "non!".
"Non!", comme il l'avait déja répondu aux copropriétaires et locataires de la zone d'activité des Bois de Boulogne.
Pas question de laisser s'exprimer ces manants, même s'ils doivent demain perdre leur gagne-pain.

D'ailleurs, M. Leleux l'a dit à FR3: "il fera ce qu'il faut pour accompagner le plan social".
Accompagner un plan social- c'est à dire un plan de licenciements- signifie accompagner le corbillard de l'emploi et de nos industries grassoises.
Ce n'est pas cela que l'on attend des élus, mais un soutien à un combat pour préserver l'emploi.
Une fois de plus, M. Leleux n'a rien voulu entendre.

Résultat, l'invasion du conseil par les salariés en colère: drapeaux de la CGT, CFDT, FO, et CFTC. Il ne manquait personne...
Vraiment, M. Leleux peut être fier de sa "Marianne d'Or" !