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 Etre logé à Grasse: la famille Turrel entre deux pluies et un accouchement...

Note : 2.9/5 (21 notes)

 


A peu de semaines de la naissance de leur cinquième enfant, prévue pour ce mois d'octobre, Fabrice Turrel et sa compagne Nathalie doivent faire face à une situation aussi inattendue que surréaliste.
 
Locataires avec leurs quatre enfants de 8, 11, 13 et 15 ans, d'un appartement spacieux et agréable, rue Paul Goby, à Grasse, les récentes pluies leur ont révélé un ensemble de malfaçons à l'étage supérieur, notamment sur la terrasse construite sur deux chambres.
Résultats: murs qui dégoulinent dès qu'il pleut, inondations de pièces, poutres en mauvais état qui ploient et risques d'effondrement.
Bref, nécessité de refaire la terrasse. Et donc, "arrêté de péril" pris par le maire de Grasse, JP Leleux, sur une partie de l'appartement de la famille Turrel. Le reste du logement est encombrée de cartons et de meubles évacués des pièces concernées.
Pratique pour vivre, idéal pour accueillir un nouveau né...

L'arrêté municipal est pris. M. Turrel, logé (par son assurance) cinq jours à l'hôtel à Mouans-Sartoux! Les repas de la famille, six personnes, obligatoirement pris au restaurant étaient à sa charge...
Puis, retour à Grasse: le propriétaire de l'appartement n'a pas de solution alternative.
Quant à la municipalité, elle ne propose rien sinon un deux pièces meublé ou un logement sans possibilité de faire la cuisine (!!!).

"Nice-Matin", "Le Patriote", FR3 Côte d'Azur, Radio Agora FM ont rendu compte de cette situation insupportable.
Paul Euzière s'est adressé successivement à JP Leleux le 17 octobre puis au Sous-préfet de Grasse le 20 octobre.
Patrice Cattaert a également attiré l'attention du Secrétaire Général de la Sous-préfecture sur ce cas urgent, lors d'une rencontre mercredi 21 octobre.
Aucune réponse n'a été apportée, ni par le sénateur-maire de Grasse, ni par le représentant de l'Etat alors que des possibilités immédiates de relogement en HLM existent.

M. Turrel et sa famille attendent toujours, avec un stress maximum, entre deux pluies et un accouchement.
C'est lamentable et révélateur d'une façon dont, à Grasse, on prend en compte les besoins des familles, même lorsqu'ils sont aussi urgents.