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 Evo Morales (II) : "Vivre bien plutôt que vivre mieux"

Note : 3.2/5 (93 notes)

 


Les femmes sont elles plus démocrates que les hommes ?
EM : Les deux sont complémentaires. Dans les faits, les femmes sont mises de coté, ce qui est un vrai désastre pour l’humanité.

La démocratie est elle un bon système ?
EM:
Oui, parce qu’une dictature ne peut jamais être bonne.

Comment la démocratie peut elle profiter à tout le monde ?
EM : Par la distribution d’argent et d’autres ressources. Elle peut servie à tous si les droits et les devoirs sont les mêmes pour tous. La discrimination doit être éliminée, ainsi que le mépris et la haine. En Bolivie, cela implique qu’on arrête de discriminer les indiens.

Qu’est-ce qui vous pousserait à faire la révolution ?
EM : Nous avons déjà commencé en Bolivie, mais notre révolution est une transformation pacifique et démocratique. L’important, c’est que le peuple ait le droit de décider de sa situation économique, sociale, politique et culturelle. Et ce changement doit être réalisé rapidement.

La démocratie peut-elle résoudre la question du changement climatique
EM : Tout à fait. Les Indiens vivent en paix non seulement avec la mère nature, la Pachamama. La démocratie ajoutée au mode de vie des Indiens peut résoudre le changement climatique.

Nous devons apprendre à vivre en communauté, ensemble et d’une manière décente. Vivre bien, ce n’est pas la même chose que vivre mieux, parce que vivre mieux implique que d’autres vivent moins bien. Ici, en Amérique du Sud, les personnes illettrées sont considérées comme des ignorants, et personnes ne s’intéresse aux traditions orales. Si nous nous attachons à vivre bien plutôt que de vivre mieux, peut être pourrons-nous résoudre le problème de notre écosystème.
Pour cela, il faut changer les politiques économiques.
Le capitalisme est le pire ennemi de la vie, donc de l’humanité.

Site de la campagne internationale pour la candidature de Evo Morales au Prix Nobel de la Paix