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 FINANCES COMMUNALES: LA FUITE EN AVANT S’ACCELERE

Kiosque - Septembre 2015

Note : 3.2/5 (79 notes)

 



L’été est une période propice aux mauvais coups.
M. Viaud l’a confirmé en convoquant un conseil municipal le 20 juillet.
Objet : voter  deux délibérations, l’une portant sur un protocole transactionnel de renégociation d’un emprunt toxique avec la SFIL (ex banque DEXIA), l’autre sur trois nouveaux emprunts (auprès de la même banque) pour un montant cumulé de près de 33 millions d’€.

Deux opérations qui n’ont rien d’anodin.
D’une part, M. Viaud fait exploser une dette communale que M. Leleux avait déjà portée très au delà du plafond défini par la Cour des Comptes. Ce qui vaut  à notre ville d’être placée par le Ministère des Finances dans « le Réseau d’alerte » depuis l’an passé.
D’autre part, ces nouveaux emprunts engagent notre ville jusqu’en 2035.
Ils ligotent et plombent les Grassois d’aujourd’hui mais aussi la génération suivante.

A ce jour, la dette cumulée de la Ville (intégrant le contrat de Partenariat Public Privé pour l’éclairage public) avoisine les 125 millions d’€.
En moins de trois ans, les maires successifs ont fait augmenter vertigineusement la dette : + 53 millions d’€!

Les caisses étant vidées par le service de la dette et par les projets ruineux et inadaptés de M. Leleux (grande médiathèque, ZAC Martelly, « aménagement » du quartier de la Gare…) que M. Viaud continue, on réemprunte à nouveau.
A quelle banque emprunte-t-on ?
A celle qui nous a fourgué les emprunts toxiques.
Sur le conseil de qui ?
Du même cabinet qui a « conseillé » M. Leleux et qui continue d’apporter ses lumières à M. Viaud.
Pour un prêt de 8 millions d’€, les Grassois auront donc payé 22 millions. Des intérêts équivalents  à 300% du capital initial!
C’est une spirale à la grecque.

Depuis 2011, j’ai constamment dénoncé ces emprunts toxiques  sans jamais être écouté par la municipalité précédente dont une bonne partie se retrouve dans la municipalité actuelle.

Il y avait d’autres solutions que la capitulation sans condition devant les exigences exorbitantes de la banque, notamment aller jusqu’à la Cour Européenne de Justice.
Nous l’avons démontré au conseil municipal (cf notre blog).

La municipalité a préféré la fuite en avant avec un « protocole transactionnel » sans contrepartie de la banque et de nouveaux emprunts.
Conséquences: hausse généralisée des tarifs des cantines, activités périscolaires payantes, augmentation des tarifs de location des salles municipales...

Le contraire de ce qu’il fallait faire.
Le contraire de ce que nous avons proposé.
 
Paul Euzière
Président du groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement »

N.B. De 2003 à 2013, l'actuel maire de Grasse, M. Viaud, a été responsable au Cabinet de J.P. Leleux.
Il n'a jamais émis la moindre critique sur les emprunts toxiques catastrophiques souscrits et renégociés de façon ahurissante par son prédécesseur...

Commentaires

La dette grassoise

 En l'asence d'adjoint aux finances, le maire a affirmé publiquement qu'il assurait ce rôle par intérim.
Assumant à plein temps son nrôle de président de comité des fêtes, on se demande comment il peut encore assumer des fonctions par intérim. Et on en voit le résultat Signé: Henri-Philippe GOBY, site: grasse-a-goby.fr.