Dans le cadre de la XXIV ème "Semaine du Cinéma Lusophone", le F.T.M. présente deux films au cinéma Studio boulevard du Jeu de Ballon à Grasse: jeudi 23 mars "Alma viva" de Cristèle Alves Meira (Portugal-France-Belgique 2022) et samedi 25 mars: "Nayola" de José Miguel Ribeiro (Portugal-2022).
"Alma viva" est le premier long-métrage de la réalisatrice française d’origine portugaise Cristèle Alves Meira. Il a été sélectionné par « la Semaine de la Critique » dans le cadre du Festival International du Film de Cannes 2022.
Synopsis:
Cruel été. A peine Salomé a-t-elle retrouvé sa grand-mère adorée que celle-ci meurt brutalement, mais son esprit s’accroche à sa petite fille de toutes ses forces.
Cristèle Alves Meira adopte le point de vue d’une enfant qui voit ce que les autres ne voient pas, créant un inattendu dialogue entre le monde du visible et de l’invisible. Portrait d’une famille aimante et nombreuse, peinture d’un village portugais du Tra-os-Montes à la croisée des légendes et des croyances aussi, Alma Viva est une ode à la vie.
https://www.semainedelacritique.com/fr/articles/a-propos-de-alma-viva
Les critiques:
« Cristèle Alves Meira aborde l’univers du folklore portugais avec tendresse et subtilité. Il ne s’agit pas de se moquer de celles et ceux qui croient. Alma Viva rend, au contraire, hommage à la croyance. Celle-ci constitue, dans le film, une force qui permet aux personnages d’exorciser le deuil en faisant de la perte, un (nouveau) moyen de communication (salutaire). Ce conte fantastique endeuillé prend, ainsi, des allures de roman initiatique. Salomé découvre ses pouvoirs en même temps qu’elle entre dans l’âge adulte. Celle-ci devient, ainsi, le témoin silencieux (et observateur) du monde qui l’entoure. Alma Viva est un film fait à hauteur d’enfant. Avec sa (fausse) candeur, le regard de Salomé dénonce les mensonges et autres petits arrangements des adultes ».
Le Mag du Cinéma
« …une histoire simple et âpre, dont le déroulement nous retient dans un village niché au creux des montagnes. Un village que les hommes ont quelque peu déserté, mais où les femmes ont du caractère, les croyances la vie dure, le verbe de la truculence. Ce que l’on ressent parfois de l’« âme d’un lieu » – que la cinéaste s’évertue à rendre légèrement étrange, un brin décalée – nous est offert ici par la grâce d’une lumière, la vitalité du récit et la magie d’une image pittoresque (… )»
Le Monde.
Entrée: 5,5 €
Contacts Festival : ftmed@wanadoo.fr