Grasse et le Pays Grassois sont directement concernés par le débat sur l'exploitation des gaz de schiste car ils sont inclus dans la demande de permis d'exploration -dite de Brignoles- portant sur 6785 km², déposée auprès des autorités françaises par la société nord-américaine Schuepbach Energy dont le siège est à Dallas (Texas).
Cette demande s'inscrit dans le cadre de toutes celles déjà accordées en 2008, 2009, 2010 par M. Jean-Louis Borloo et le gouvernement français en plein "Grenelle de l'Environnement".
Or, l'exploration du gaz de schiste comme son exploitation, par la fracturation hydraulique (forages pouvant atteindre 2000 à 3000 m de profondeur, injection d'eau sous pression, de sable et de produits chimiques hautement toxiques) est partout un danger pour les nappes d'eaux souterraines, pour l'environnement comme pour la vie, comme en témoignent les dégâts considérables dus à l'exploitation des gaz de schistesaux Etats Unis (Cf. Gasland le film).
Dans le pays Grassois la nature des sols essentiellement karstiques aggrave encore les risques notamment de contamination des eaux.Partout en France, la résistance s'organise.
A Grasse, le Collectif 06 contre les gaz de schiste a organisé une réunion d'information à St Jacques où Julien Beltramo, géologue et membre du collectif varois, a expliqué en détail ce qu'est l'exploitation des gaz de schiste et les lourds dangers qu'elle induit.
A Paris, le texte du député Christian Jacob (qui interdit la technique de la fracturation mais permet l'exploration et l'exploitation) a été adopté le 11 mai par 287 voix pour (UMP et NC) et 186 contre (députés socialistes, communistes et verts).
La balle est maintenant dans le camp des sénateurs qui examineront à partir du 1er juin le projet de loi.
Que votera finalement le Sénat, sachant qu'en interdisant seulement la fraturation hydraulique, on n'interdit pas, par exemple la fracturation à micro-émulsion avec solvants à hautes doses, tout aussi dangereuse?
Il convient donc d'être particulièrement vigilants par rapport au vote des élus qui seront directement responsables de la loi qui sera finalement votée et qui impactera particulièrement le pays grassois.
A Paris, le texte du député Christian Jacob (qui interdit la technique de la fracturation mais permet l'exploration et l'exploitation) a été adopté le 11 mai par 287 voix pour (UMP et NC) et 186 contre (députés socialistes, communistes et verts).
La balle est maintenant dans le camp des sénateurs qui examineront à partir du 1er juin le projet de loi.
Que votera finalement le Sénat, sachant qu'en interdisant seulement la fraturation hydraulique, on n'interdit pas, par exemple la fracturation à micro-émulsion avec solvants à hautes doses, tout aussi dangereuse?
Il convient donc d'être particulièrement vigilants par rapport au vote des élus qui seront directement responsables de la loi qui sera finalement votée et qui impactera particulièrement le pays grassois.
Il faudra le moment venu faire comme BOVE et ses amis mais il y aura toute la population grassoise de présente pour soutenir ceux qui oseront aller jusqu'au bout de leurs idées