GRASSE A TOUS

SITUATION ACTUELLE : La gestion actuelle de la Ville de Grasse est caractérisée par un pouvoir absolu du Maire, assisté d’un certain nombre de « copains », désignés en qualité d’adjoints, souvent dépourvus de compétence, concernant les attributions qui leur sont confiées. Il en résulte que la gestion municipale est trop souvent exercée sans respect des dispositions légales et réglementaires, dans bien des cas, marquée par le « copinage » et pratiquement toujours sans recours préalable à l’avis des résidents, du fait du défaut de consultation préalable des conseils de quartiers.

Il est loisible de remarquer à ce titre, que l’actuelle majorité municipale attache tellement peu d’importance auxdits conseils de quartiers, que leur existence n’est même pas rappelée dans le programme débordant de satisfaction du maire sortant, en ce qui concerne sa gestion passée …

SITUATION SOUHAITABLE :
Il est par conséquent absolument nécessaire que dans l’avenir, la gestion de la ville soit la même pour tous les Grassois et pour cela, qu’elle soit exercée dans le respect de la loi républicaine et des textes réglementaires.

Or, les moyens particulièrement efficaces pour exercer une telle gestion démocratique résident à coup sûr à la fois dans le choix de ceux auxquels doivent être déléguées des responsabilités de gestion, en fonction de leur compétence et non en raison de simples affinités personnelles, mais aussi dans le fait de la réévaluation indispensable de la structure et du rôle des Conseils de Quartiers, lesquels devraient être désormais conçus dans le but de constituer un vrai moyen de contrôle de la rigueur de la gestion municipale.

CONCERNANT LA RESTRUCTURATION DES CONSEILS DE QUARTIERS :

Deux conditions apparaissent indispensables pour que leur rôle soit démocratiquement efficace :

• En premier lieu, sauf en ce qui concerne leurs présidents qui devraient rester nommés par le Maire parmi les conseillers municipaux élus, leurs membres devraient être librement choisis par les résidents des quartiers. On pourrait envisager pour cela, que ce choix propre à chaque quartier, soit effectué, suivant un moyen démocratique, pour un nombre prédéterminé en fonction de la population du quartier,  parmi les dirigeants des entités collectives qui y sont actives, en particulier ceux des associations des ensembles immobiliers qui y sont implantées.
 
• En second lieu, afin d’améliorer notablement le respect d’une bonne gestion démocratique, il devrait être impératif qu’avant toute décision concernant les questions ayant un impact collectif dans le quartier, soit de la part du Maire, des Adjoints ou du Conseil municipal lors de ses assemblées, lesdites questions soient obligatoirement soumises à l’avis du ou des Conseils de Quartiers concernés et que, dans l’hypothèse où cet avis n’est pas suivi, le ou les conseils de quartiers concernés, soient informés des motifs justificatifs à ce sujet.