À Grasse, le pôle universitaire rêvé par J. Viaud n’a rien d’un campus gratuit et ouvert. L’ex-Palais de Justice transformé en « Grasse Campus » devait incarner l’avenir éducatif du territoire. En réalité, l’opération ressemble davantage à une vitrine politique hors de prix.
Elle est surtout la démonstration éclatante de l’art de subventionner grassement le privé avec l’argent public. Car les formations hébergées sont, pour l’essentiel, payantes.
L’étudiant paye ses frais d’inscription et le contribuable, Grassois ou simple habitant de la CAPG, paye derrière pour que tout cela fonctionne.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Coût pour la CAPG :142 € par étudiant en 2023 ; 541 € en 2024.
Presque quatre fois plus cher en un an, alors que le nombre d’inscrits a baissé !
2023 : 833 étudiants ; 2024 : 824.
Les frais de personnel s’envolent, les charges énergétiques explosent, mais les recettes fondent (-38% sur un an).
On dépense beaucoup plus; et on encaisse moins !
Résultat : 558 314 € de dépenses de fonctionnement. Un gouffre !
Le plus "savoureux", si l'on peut dire, est ailleurs : il n’y a eu jamais eu aucun débat sur ce projet en conseil municipal.
La décision a été prise par Jérôme Viaud qui a ensuite transféré l’opération à la Communauté d’Agglomération présidée… par le même J. Viaud.
Ce campus présenté comme un (autre) "projet phare" éclaire surtout la mécanique bien huilée d’un financement public du privé.
Les Grassois, eux, payent cher pour le faire fonctionner avec un argent qui manque pour leurs besoins.
Au bout du compte, le seul enseignement dispensé gratuitement est celui-ci : comment dilapider l’argent public avec le sourire.
Paul Euzière, Magali Conesa, Philippe-Emmanuel de Fontmichel, Nora Addad
Groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement »
grasseatous@yahoo.fr
Édifiant. N’est ce pas. Mais. Pas que. ´´´cest a dire. Que des milliards d’euros se sont. Phagocytes tout seuls en France. Bref. On commence à en comprendre le mecanismé’´´ impossible de colmater la brèche. On navigue à vue. À vié’´. Ce que je voulais dire c’est que gouverner. En roue libre. Tout seul. Comme Jupiter. Ça marche pas à long terme. Ça agace. Énormément et comme trump. On va se mettre en colère. Vraiment. Autant être au parfum. Ce qui est à la mode se démode. Vite. Revenons à l’essentiel. À la bonne mesure. Au respect. Et aux projections du long terme. Pour. Gouverner. Voire assurer un simple mandat de maire