Le respect de l'Egalité entre citoyens -proclamé par la Constitution et affirmée par le devise de la République- repose sur les mêmes devoirs et les mêmes droits.
S'agissant de droit d'opinion, de croyance ou de non croyance religieuse, chacun -dès lors qu'il n'empiète pas sur la liberté des autres et ne la menace pas- à le droit au respect, notamment en matière de rites pour les enterrements.
Dès lors qu'existe un "carré juif" et un "carré harkis" dans les cimetières grassois, le droit des Grassois musulmans à être enterrés conformément à leur religion s'inscrit dans les règles républicaines d'égalité et de laïcité.
A la suite des échanges de courriers entre Damien Voarino et Jérôme Viaud, France 3 Côte d'Azur les a interrogés ainsi que Walid Klai.
Une réflexion sereine autour d'une question importante pour beaucoup de nos concitoyens.
C'est vrai qu'il y a urgence de traiter ce problème dans notre commune. La question de la mort est importante. Or, curieusement, ni la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, ni la déclaration universelle de 1948 ne font référence à cette question ! Comme si être un citoyen c'est être un citoyen vivant, comme si l'Homme mort était exclu de la question de l'égalité, de la dignité, du respect. Comme si l'essentiel était de bien naitre et de bien vivre et pour le reste... Le reste est que les gens naissent, grandissent et un jour ils meurent. Les pères fondateurs se prenaient-ils pour des immortels, (déjà) pour des intouchables, pour avoir oublié que la mort (leur mort) fait aussi partie de la vie ??? Le droit des musulmans à être enterrés selon leur rite religieux : Incompréhensible de constater qu'à Grasse aucun maire n'ait à ce jour pris une initiative dans ce sens !