S'identifier - Contact
 

ARCHIVES


 GRASSE N’EST PAS UNE VILLE QUI MEURT, MAIS UNE VILLE QUE L’ON TUE

"Kiosque" -Avril 2016

Note : 3.4/5 (41 notes)

 



L'opération des "Hangars" (quartier de la gare SNCF):
montée par JP Leleux,
continuée par J. Viaud.
Coût: 5,5 millions €,
pour bétonner encore plus un quartier déjà sous équipé...



Grasse n’est pas une ville pauvre
.

Mais c’est une ville qui a été -et est toujours- plus appauvrie par les choix des municipalités  qui se sont succédé depuis 1995.

L’endettement réel -incluant le  désastreux  contrat  de Partenariat Public Privé pour l’Eclairage signé par M. Leleux- a  atteint 101 millions € au 31/12/2015.

Un record absolu que ne peut masquer le tour de passe-passe qu’autorise désormais la loi en déduisant  aujourd’hui  artificiellement  des fonds de l’Etat à percevoir sur  20 ans.

Cet endettement démesuré n’est pas tombé du ciel.

Il est du à des projets pharaoniques.

A chaque étape, nous en avons dénoncé les risques et proposé d’autres choix.

Non, il ne fallait pas se lancer dans la réalisation  d’un Musée International de la Parfumerie de cette taille, sans en mesurer ni le coût d’investissement (près de 20 millions d’€) ni celui du fonctionnement.

Non, il ne fallait pas se lancer dans l’aberration de la construction  ruineuse de la « Grande  médiathèque » (17 ? 18 ? 19 millions € ?) au Rouachier dont tous les Grassois savent qu’il est un site  inadéquat.

Non, il ne fallait pas se lancer dans l’opération des « Hangars » (quartier de la Gare)  qui au prétexte de « requalification » (5,5 millions €) va surtout permettre des opérations immobilières privées de centaines de logements dans un quartier où tous les réseaux, équipements publics et routes sont déjà insuffisants.

Non, la ZAC Martelly n’est pas la solution miracle pour la survie du Centre Historique, mais un leurre dangereux.

Projet, calendrier ou  financements, tout est à haut risque.

Parkings : au lieu de 679 places aujourd’hui, il n’en restera que 352 pour le public, du fait de la construction de 174 logements (dont 36 sociaux).

Les travaux effectués par Bouygues dureront 5 ans.
Quant aux commerçants, le rapport d’Enquête Publique indique que « le chantier aura un effet négatif sur l’activité » et qu’aucune indemnisation n’est prévue.

Au plan financier: « en cas de déficit, ce sera la ville qui le supportera ».

Nous devons faire la politique de nos moyens, en finir avec les esbroufes ruineuses qu’a lancées M. Leleux et que M. Viaud continue alors qu’il fallait arrêter ces projets et donner la priorité  aux besoins des Grassois, à l’entretien de nos équipements, bâtiments  et de notre patrimoine .


Paul Euzière, Nora Addad, Ludovic Brossy, Frédérique Cattaert,

Magali Conesa,
Damien Voarino
Conseillers municipaux  du groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement »

 


Commentaires

Et ce n'est pas fini, hélas ...

 Les projets pharaoniques sont, pour certains, déjà avancés (médiathèque). D'autres sont en devenir (Martelly).
Monsieur Viaud claironne, mais la catastrophe esgt proche. Et qui paiera ? Les Grassois.
Dire qu'il est encore possible de renoncer à tous ces projets ! pour peu qu'il y ait une volonté politique étayée par une vision réaliste d'un avenir actuellement  bien noir pour NOTRE ville.