« Les Hangars », c’est le nom péjoratif que M. Leleux avait donné à la micro zone d’activités artisanale et sportive située entre l’avenue Pierre Sémard (Gare SNCF) et l’ensemble "l’Adret" (ex "Richelieu" ), un corps de bâtiments dont ni les propriétaires ni les locataires ne posaient le moindre problème.
Au prétexte de réhabiliter le quartier et d’ "esthétique des bâtiments" qui auraient pu être embellis avec quelques travaux de réfection des façades et plantation de végétaux, M. Leleux et sa municipalité ont décidé de raser les locaux et de les remplacer par des appartements et des équipements publics.
Les propriétaires ne se sont pas laissé faire.
Ils ont bataillé pendant quatre ans afin de ne pas être dépossédés de leurs biens sans être soit justement dédommagés, soit relocalisés dans le quartier St Marc au Plan.
Tous les épisodes de cette affaire ont fait l’objet d’articles et interventions consultables sur ce même blog.
A la demande de la municipalité qui n’avait pas l’argent, l’ancienne zone d’activités des « Hangars » a été achetée par l’Etablissement Foncier Régional (EPF) qui a assuré le portage financier.
Puis, l’EPF a revendu à la Ville avec une estimation du Service des Domaines: 3,98 millions.
Parallèlement, toujours à la demande de la municipalité, l’EPF a acquis les locaux des anciens commerces de l’Adret qu’il a revendus pour 937 000 € à la ville.
Sur ces terrains, la ville a engagé à ses frais les travaux de démolition et de désamiantage (environ 300 000 €).
Au total, la Ville a payé 5,2 millions plus les frais d’études et de contentieux juridiques.
Au conseil municipal du 27 mars, M. Viaud a proposé de vendre le tout à un promoteur pour 2,5 millions auxquels se rajouterait la "dation" d’un local (à construire) de 300m2 d’une valeur estimée à 450 000 €.
En clair, on a déclaré « d’Utilité publique » une opération immobilière privée qui se solde par une perte de 2,7 millions d’argent des Grassois auquel il faut rajouter 1,2 million € d’un lot invendable de St Marc refilé à l’Agglomération.
Près de 4 millions perdus sans doute pas pour tout le monde, dans une opération que les élus Grasse à Tous ont eu raison de combattre dès le début.
Grasse n’est pas une ville pauvre, c’est une ville que ses municipalités ont ruiné et continuent de ruiner !
Paul Euzière, Nora Addad, Ludovic Brossy, Frédérique Cattaert, Magali Conesa, Damien Voarino
Groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement »