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 IMPOTS LOCAUX EN (FORTE) HAUSSE : POUR QUOI FAIRE ?

Tribune libre de Kiosque - Novembre 2009

Note : 3.2/5 (31 notes)

 


La crise a bon dos. Elle permet de justifier tout et son contraire avec un seul résultat : d’un côté les riches s’enrichissent ; de l’autre les pauvres et les couches moyennes ont toujours plus de difficultés.A Grasse, la crise sert à masquer une situation financière désastreuse qui s’est traduite en 2009 par de fortes hausses d’impôts locaux (jusqu’à 17% de plus pour la Taxe d’Habitation) et des baisses de subventions pour les associations grassoises (-10% en moyenne), les unions locales de syndicats (-20%, en période de crise !), l’annulation de travaux de voirie et d’entretien du patrimoine attendus depuis des années.

En même temps, la gabegie continue de plus belle. La ˝Communication˝, les ˝Fêtes˝, les bureaux d’études ont des budgets de plusieurs centaines de milliers d’€uros.
Il y a vraiment deux poids, deux mesures.

A cela s’ajoute une gestion qui marche sur la tête. Trois exemples récents :

  • La Société Vinci restitue le parking de la Roque à la Ville : 155 000 € de travaux de remise en état qui, selon la loi, lui incombent. Mais finalement, Vinci ne paiera que 75%, la Ville (donc nous tous) prenant 45 000 € à sa charge !

  • Une employée municipale se voit refuser un renouvellement de son contrat pourtant déjà reconduit 6 fois. La Justice Impose sa réintégration. Avec dommages et intérêts. La Ville devra payer 7 686 €.
  • Le Maire a utilisé, en 2008, 284 247 € pour sa ˝communication˝. Il dispose d’un service d’information et d’un cabinet pléthorique. Il fait voter 9 000 € de plus pour un journaliste vacataire chargé d’écrire ses éditoriaux et préfaces.

On peut éviter ces choix coûteux et aberrants qui méprisent les besoins des Grassois et l’intérêt général.
Il est possible de gérer autrement !

Paul Euzière