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 Incinérateur sous l’Hôpital : mieux vaut être en bonne santé !

Le point de vue de Patrice Cattaert

Note : 3.3/5 (49 notes)

 




Concernant l’ incinérateur que M. Leleux  voudrait installer juste quelques mètres en dessous de l’Hôpital, dont il vient d’être réélu 10 petits jours auparavant (le 8 juillet) Président du Conseil de Surveillance [il n’aura pas dit pas un seul mot ce jour là sur l’installation de cet incinérateur !…], c’est une fois encore de manière anti-démocratique que le Sénateur-Maire prend une décision lourde de conséquences pour les Grassois.

En termes de santé publique, pas besoin d’être professeur en médecine pour affirmer que le lieu d’implantation d’une telle structure polluante est inappropriée. Juste sous les fenêtres des services de médecine, de chirurgie, …, de pneumologie !  Surprenant !

Alors que les hôpitaux, malmenés par la politique de santé qui serre la vis des moyens [politique pleinement soutenue par le Sénateur-Maire], sont contraints de développer leurs activités pour s’en sortir sur le plan financier, l’hôpital de Grasse était en droit d’attendre autre chose de son Président que cette option qui ne peut qu’apporter une image néfaste pour notre établissement public.
D’autant plus qu'une autre affaire, celle du GCS (Groupement de Coopération Sanitaire) de stérilisation commune avec le CH de Cannes et le groupe privé Domusvi (dont la clinique du Palais fait partie) prend une "drôle" de tournure qui ne va pas arranger les affaires du CH de Grasse.
La CGT n’était pas favorable à la création de ce groupement avec le privé lucratif lorsque M. Leleux, Président du CA de l’Hôpital, invitait les administrateurs à le suivre dans cette voie de la privatisation et à ne pas écouter les représentants du personnel. Au moment où il va falloir rembourser près de 8 millions d’€ d’emprunts, sans qu’aucun m3 d’instruments ne soient traités par ce GCS, l’histoire montre que la CGT avait raison !

M Leleux s’est vanté de vouloir construire l’avenir de Grasse « avec les Grassois » et lance « Grasse 2020 ». Que fait-il aujourd’hui, en 2010 ? Et bien, il renferme dans les tiroirs ce qu’il sort brièvement, effet de mode oblige : « la démocratie participative ».
C’est « poussez-vous, y a rien à voir ! » ; pas le moindre débat en Conseil Municipal avant de prendre une décision sur cette question.

Malheureusement, il n’en est pas à son coup d’essai !

Concernant l’enfouissement des déchets ultimes, parce que tout ne part pas en fumée et qu’il faudra bien mettre ces résidus quelque part, que nous réserve-t-il ?

 

 Patrice CATTAERT

Secrétaire général de la CGT des hospitaliers de Grasse
Membre du Conseil de surveillance du CH de Grasse

Conseiller Municipal "Grasse à tous"

 

 


Commentaires

GCS stérilisation commune : Un scandale que Maire de Grasse et autorités hospitalières veulent cacher

Cette partie du communiqué ci-dessus a été censurée par Nice-matin :
"
D’autant plus que l’affaire du GCS de stérilisation commune avec le CH de Cannes et le groupe privé Domusvi (dont la clinique du Palais fait partie) prend une "drôle" de tournure qui ne va pas arranger les affaires du CH de Grasse. La CGT n’était pas favorable à la création de ce groupement avec le privé lucratif lorsque M. Leleux, Président du CA de l’Hôpital, invitait les administrateurs à le suivre dans cette voie de la privatisation et à ne pas écouter les représentants du personnel. Au moment où il va falloir rembourser près de 8 millions d’€ d’emprunts, sans qu’aucun m3 d’instruments chirurgicaux ne soit traité par ce GCS, l’histoire montre que la CGT avait raison !"

Les hospitaliers sont informés par la CGT de la totalité du communiqué.

Nice-matin, qui a su communiquer que Leleux, Président -de droit- du Conseil d'Administration, venait d'être élu Président du nouveau Conseil de surveillance de l'hôpital, ne cherche même pas à savoir ne quoi il s'agit lorsqu'il reçoit une telle information dans ce communiqué. On gomme, c'est tout !
Il est vrai que ce projet de stérilisation commune privatisée, dans lequel l'hôpital de Grasse s'est englué, avec l'aide du maire, est aujourd'hui un vrai bâton m...  Bâton à 8 millions d'€ tout de même !  Qu'il va falloir rembourser aux banques, et qui risquent de peser très très lourd pour les hôpitaux publics parce que le "partenaire" privé menace de partir si les conditions ne sont pas revues ... à son seul avantage (payer beaucoup moins cher que les hôpitaux publics le m3 d'instruments à stériliser).


Privatiser les bénéfices et nationaliser les déficits ; la tutelle régionale ARS (Agence Régionale de Santé) acceptera-t-elle ?

Nous vous tiendrons au courant.