Les Grassois ont le droit de savoir où va leur argent.
En septembre, j’ai souligné le montant de la dette de la Ville auprès de la banque Dexia : 26 millions d’€ et le surcoût dû aux emprunts toxiques: + de 10%.
Le plus important de ces emprunts de 8,2 millions d’€. avait un taux d’intérêt de 27% en septembre. Il court jusqu’en 2033!
Ces emprunts toxiques souscrits par la municipalité ont coûté en 2011 à la Ville -à nous tous- 600 000 €. Et ce n’est pas fini.
600 000 € qui auraient été bien utiles aux Grassois volés légalement pour le seul profit de banques qui font la pluie et le beau temps.
Du fait de la faillite de Dexia -11,6 milliards de pertes en 2011- les collectivités locales ne pourront emprunter en 2012 que 50% des crédits nécessaires.
Or, Dexia a une histoire. Institution publique créée par De Gaulle en 1966, elle a été en 1993 privatisée et introduite en Bourse. Au bord de la faillite en 2008, alors dirigée par M. Richard, elle a été renflouée avec 6,4 milliards d’€ d’argent public. Puis l’ex directeur de Cabinet de M. Sarkozy, ministre du Budget, fut imposé comme directeur.
Aujourd’hui, Dexia est en faillite.
L’Etat vient à nouveau à l’aide : 33 milliards avant de recréer une banque publique pour les collectivités locales! M. Richard, le privatiseur et 1er directeur de Dexia coule des jours heureux avec une retraite «chapeau» de 600 000 € par an…
Dans la faillite de Dexia, les Français et les Grassois, n’ont pas fini de payer.
Mais les responsables ne sont pas inquiétés.
A la Libération, le grand Résistant et député Jacques Duclos déclarait: « Nous savons combien de milliers de Résistants ont été fusillés et emprisonnés. Mais combien de banquiers collaborateurs des nazis ont été mis en prison ? Aucun !».
On peut poser la même question aujourd’hui.
Combien de ces banquiers et élus responsables de faillites et de la crise qu’on demande au peuple de payer sont en prison ou seulement poursuivis pour leur responsabilité?
Banques
Nous savons depuis longtemps que nos vrais gouvernants sont les banques ; derrière la Banque Centrale Européenne, le Président du Conseil italien, le ministre des Finances espagnol etc., il y a
Goldman Sachs ou Lehman Brothers... Pourquoi, à Grasse, serions-nous à l'abri ? En tout cas, si les électeurs aiment ça, ils vont pouvoir le confirmer dans un mois.