Il peut être intéressant de rappeler cet autre incident. En pleine effervescence autour du débat : « faut-il transférer la pharmacie de la Blaquière vers Axe85, au risque de replier le quartier un peu plus sur lui-même? », un commando cagoulé et habillé de noir surgit dans la Blaquière, casse les caméras et saccage la pharmacie. Par une malchance incroyable, l’équipe de vidéosurveillance n’était pas à son poste. On ne pourra donc pas démasquer les coupable
Je récapitule : le jeune qui a fait un geste inconsidéré, en prend pour 4 mois fermes de prison et 2.500 euros d’amendes. Des malfaiteurs organisés ne seront pas poursuivis par négligence de l’équipe de surveillance, service que nous payons de nos impôts.
4 mois fermes de prison n’est-ce pas un peu sévère pour une caméra cassée ? N’était-il pas plus éducatif d’imposer des heures de travail d’intérêt général à ce jeune homme pour réparer sa faute ? Dans certains pays d’Amérique Latine, les jeunes braquent des gens pour payer la rançon qui permettra de libérer leurs camarades incarcérés par la police pour avoir braqué des gens. C’est le cercle vicieux.
N’est-on pas un peu dans la même logique ici ?
Comment se fait-il que le service de vidéosurveillance ne soit pas continu ?
Une autre conception de la prévention de la délinquance
L’idéologie sécuritaire de répression et de tolérance zéro, ne résout rien : elle traite la délinquance comme une maladie au détriment d’une approche sociale et éducative. Toutes les études sérieuses montrent que les inégalités sociales sont le creuset de la délinquance.
C’est sur ces inégalités sociales que le débat et l’action publique devront porter.