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 LA VILLE DE GRASSE CONDAMNEE ( A NOUVEAU…), LA FAUTE A QUI ? 

Kiosque-Octobre 2021

Note : 3.7/5 (22 notes)

 


 

Pour ne parler que des plus importants dossiers, en moins de deux ans, M. Viaud a été désavoué par la Justice lorsqu’il a tenté de vendre (à perte) 46 ha du legs Riou sans respecter le Code civil, désavoué dans la tentative de « rachat » (1,7 million !), du VVF Belambra qui appartient aux Grassois, désavoué également dans son recours en Conseil d’Etat sur le prolongement de la pénétrante jusqu’à St Jacques.

Dans tous ces cas, il s’agit de désaveux de la Justice Administrative.

Jeudi 16 septembre, c’est le Tribunal correctionnel qui a condamné la Ville pour l’accident mortel dont a été victime, le 28 août 2018, M. Jean-Claude Capponi, directeur adjoint du service des Jardins.

La Ville a été condamnée à une lourde amende: 150 000 € qui ne pourront jamais compenser une vie perdue.

Par contre, des questions se posent car la dangerosité des lieux avait été repérée  par les agents municipaux.

Ce drame aurait pu être évité
.

- Dès 2008, le mauvais état du plancher qui s’est effondré avait été signalé.

- En 2016, un Rapport d’inspection du Centre de gestion pointait les dangers et préconisait des mesures.

Ce dossier aurait dû être transmis dans les 15 jours après son envoi au Maire au Comité d’Hygiène et de Sécurité.
Il a été enterré pendant deux ans et caché jusqu’à la mort de M. Capponi.


Entre 2008 et 2018, 10 ans - et deux maires- ont passé.

Rien n’a été fait pour renforcer la sécurité.

Un homme en est mort.


Paul Euzière, Magali Conesa, Philippe-Emmanuel de Fontmichel, Nora Addad

Groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement »
grasseatous@yahoo.fr

 

L


Commentaires

Cherchez l'erreur... ou plus exactement la faute...

 Un homme est mort par la négligence coupable, tant par la faute de sa hierarchie que des Élus en charge à la fois du Service concerné, du Personnel et le Maire lui-même.
 
Je salue d'abord la mémoire de ce valeureux fonctionnaire municipal, et m'incline devant la douleur de sa famille.
Mais, la Ville de Grasse, en tant que personne morale, ne saurait endosser seule la responsabilité de l'accident lui-même, ni les conséquences pécuniaires. Une collectivité publique est gérée par des personnes physiques parfaitement identifiables, tant fonctionnaires qu'élus.
 
Depuis 10 ans que la situation était connue, il ne peut aujourd'hui subsister le moindre anonymat sur les négligences coupables qui se sont succédées pendant cette décennie.
En tant que citoyen et contribuable de la Commune de Grasse, j'ai du mal a avaler que mes impôts servent seuls à couvrir les fautes commises !

 

 

à

 Bien placé, bravo !

 

 

Pas étonnant

Faire respecter le droit du travail quand une municipalité dégage la CGT de la Bourse du Travail en plein confinement pour y mettre le service des Ressources Humaines de la ville est un symbole fort.
Il permet à mon sens de comprendre le type de "management" qu'il va y avoir à l'avenir.