Le bilan à mi-mandat de la municipalité en matière d’équipements publics, d’entretien du patrimoine et d’aménagement est des plus minces.
Il se résume pour l’essentiel à la couverture du Stade Perdigon -avec une explosion des dépenses (690 000 € au lieu de 465 000 € prévu au départ) et à la construction de l’Hôtel de Police municipale dans les locaux de l’ancienne Poste -Babali. Une opération qui devait être terminée en 2015 et qui, les (mauvaises) surprises aidant, aura à l’arrivée un coût très supérieur à ce que M. Viaud avait annoncé plus qu'imprudemment.
Pourtant, ce ne sont pas ces dérapages qui expliquent l’absence des investissements indispensables dans une ville dont la population a augmenté de près de 15 000 habitants en quelques années.
Depuis, 1995, les équipements nécessaires à la qualité de vie des Grassois n’ont pas été réalisés parce que l’argent a été dépensé pour des projets ruineux que M. Leleux a lancés et que M. Viaud continue.
L’endettement a atteint des records.
Pour l’année 2017, le remboursement de la dette (capital + intérêts) représente 11 millions € !
Dans un tel contexte, la plus extrême prudence doit être la règle.
Ce n’est le cas ni avec la Grande Médiathèque -dont les multiples et coûteux avatars confirment la justesse de tout ce que nous avons dit - ni le cas avec le projet de la ZAC Martelly qui est à hauts risques.
La ZAC Martelly est à haut risques financiers.
Elle est aussi à hauts risques environnementaux.
L’Enquête Publique clôturée le 28 octobre 2016 montre que des études nécessaires à la viabilité du projet- notamment géotechniques- n’ont pas été réalisées.
Au conseil municipal du 17 janvier 2017, nous avons demandé où l’on en était.
Ces études n’étaient toujours pas faites.
Nous avons donc effectué un recours gracieux auprès de M. Viaud pour qu’il annule la délibération 2017-04 portant sur les modifications de cette ZAC qui aggravent encore le projet initial: doublement du nombre de logements (de 80 à 160), avec une augmentation de seulement 40 places de parking (de 680 à 720!)
Pour nous, les effondrements sur les chantiers de la Médiathèque et de la rue Mougins-Roquefort sont des avertissements.
La ZAC Martelly est située dans une zone identifiée « à risques glissements de terrain ».
Y entreprendre des travaux d’infrastructures lourdes, générateurs de perturbations hydrogéologiques et hautement traumatisant pour les sols, est un risque à ne pas prendre.
Paul Euzière, Nora Addad, Ludovic Brossy, Frédérique Cattaert, Magali Conesa, Damien Voarino
Groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement »
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Sur la photo: Au delà d'une esthétique très discutable, le projet de ZAC (revu à la hausse) comporte de très lourdes infrastructures et une charge de bâti qui vont traumatiser des sols à hauts risques.
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P.S. Dans Nice-Matin du samedi 3 juin, M. Viaud menace de réclamer des dommages et intérêts à celles et ceux qui feraient des recours auprès du Tribunal Administratif contre ce projet de ZAC.
Il se pourrait que ce projet n'aboutisse pas.....??? Ce qui veut dire que si les études géologiques attestent l'improbabilité du projet..une grande partie du centre s'effondre dans les siècles à venir."..c'est possible. Que grasse finisse par se déplacer vers le bas au fil des siècles ... et la cathédrale... présente t elle des signes d'effondrement....si ce projet ne se réalise ...on vivra avec cette psychose d'une ville vouée. A leffondrement.....ce serait dans la même lignée que le funiculaire..qu'en est il du réseau d'eau qui me préoccupe davantage est il entretenu...bon cest un autre sujet....je pense que la prudence est de mise....la part de risque que prennent les investisseurs ne peut frôler l'inconscience. Et ces gens là prendront tt les mesures nécessaires. Sont pa s fous....peut on quantifier le coût du projet déjà pour la ville de grasse ?