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 Le développement durable absent de Grasse

Comment l’intérêt général et la vision à long terme sont bafoués

Note : 3.4/5 (29 notes)

  • karine
  • Samedi 15/03/2008
  • 10:00
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« On n’hérite pas la terre de nos parents, on l’emprunte à nos enfants » St Exupéry

Voici une petite réflexion personnelle sur le développement durable à Grasse.

 

 

      I.            Le développement durable :

 

Le développement durable intègre les problématiques locales et planétaires, il permet un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. C’est une nouvelle manière de penser et de gérer le monde qui renvoi à de très nombreuses questions.

 

Le développement durable assure à la fois qualité de l’environnement, progrès social et développement économique. C’est en priorité le progrès social qui doit être privilégié. En effet, il serait inconcevable que la qualité environnementale ou le profit économique soient recherchés au détriment du progrès social c’est-à-dire de la satisfaction des besoins élémentaires du plus grand nombre (santé, alimentation, logement, autonomie, loisirs…).

 

   II.            Charte environnement de l’Agglomération : promesses non tenues pour Grasse !

 

Pour Grasse, le développement durable est l’affaire de l’agglomération à travers la charte environnement élaborée en 2004. Dans notre commune, les engagements de cette charte ne sont pas respectés et sont insuffisants : absence de mise aux normes pour les personnes à mobilité réduite, absence de suivi objectif et de transparence pour la qualité de l’air, manquement au principe de précaution pour les antennes relais. Beaucoup d'endroits délabrés côtoient un tape à l'œil ostentatoire, les espaces verts sont absents, les possibilités de loisirs, de marche à pied et d’accès à la nature sont indignes des 49 000 habitants.

La liste est longue…

Pour les grassois, les conséquences quotidiennes de cette politique sont désastreuses.

Le bilan annuel de la charte d’agglomération, présidé par Mr Leleux se limite à l’isolation de la salle d’escrime et aux travaux contre les risques d’inondation : insignifiant et inquiétant !

 

III.            Un développement grassois qui serait respectueux de l’avenir…bafoué !

 

A l’échelle d’une ville, le développement durable concerne : le dynamisme économique, la préservation du patrimoine naturel, la maîtrise des impacts sur l’environnement, l’équité sociale, la solidarité, la santé et la qualité de vie. Quelques idées de développement durables appliquées à Grasse, en rouge : la réalité.

 

 

1.     Le dynamisme économique

-Aide aux microprojets et aux PME innovantes liées à la branche Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales. Débâcle floue en ce qui concerne le projet Euromed Héritage II, alors que la ville de Grasse était coordinatrice de cette filière PPAM.

-Favoriser l’aide au maintien et à la création d’une production locale (agricole, artisanale, industrielle) : les initiatives d’utilisation des ressources naturelles, des circuits-courts favorisant l’emploi local, par exemple l’aide à la création et au fonctionnement d’AMAP (commerce agricole équitable local) : ce partenariat entre un groupe de consommateurs et une ferme, crée une solidarité grâce à un engagement financier préalable du consommateur par saisons. L’acheteur a la garantie d’avoir des produits diversifiés, du terroir et biologiques. Ce mode de consommation privilégie l’humain, fait vivre l’agriculture locale et est vecteur de beaucoup plus d’emplois que la grande distribution. Dans notre ville, on a construit des grandes surfaces pour les besoins d’une population deux fois plus nombreuse qu’à Grasse, ces commerces font encore plus péricliter les petits commerces grassois. Et par exemple, on a fait venir, des palmiers d'Espagne pour encadrer le Bd du Jeu de ballon. Ce qui est contraire au circuit court. Alors qu’une municipalité se doit d’être exemplaire pour le développement durable.

-Vision touristique à long terme.

Actuellement le flux touristique se limite à la visite rapide de quelques parfumeries dans le cadre de circuits organisés. Il est primordial de le ramener dans le centre ville, en redynamisant le centre ancien et faire profiter tous les Grassois de cette mane, diversifier l’offre par des animations multiples. Diversifier l’offre d’hébergement : inciter à l’hébergement chez l’habitant (maison d’hôte). La municipalité se satisfait de cette situation. Cela lui suffit. Les marchés du centre ancien n’ont pas été maintenus.

-Pour une qualité des services pour la population :

Offrir aux services techniques municipaux et à l’office du tourisme et des loisirs, une démarche volontaire pour une organisation et une responsabilisation de tous les échelons, avec la certification : ISO 9001 V 2000.

 

2.     La préservation du patrimoine naturel

-Economiser l’espace : regrouper les constructions, limiter leur étalement dans la cité, privilégier la réhabilitation. A Grasse, des permis sont délivrés par clientélisme ou camaraderie sans aucune vision globale.

-Préserver les paysages et les espaces naturels : répondre au besoin de nature 

-         Identifier les milieux remarquables et concourir à leur mise en valeur, leur préservation et en faire un atout du territoire par une information adaptée. Maintenir la biodiversité.

-         Aide au maintien des zones agricoles : on détruit les zones agricoles restantes pour entre-autre, construire des maisons de retraite pour les plus riches retraités de France avec un bénéfice nul pour la communauté.

-         Intégrer les parcours de santé, de randonnées, dans l’environnement naturel, et favoriser les parcours à thèmes. Absents à Grasse, pas de projets.

-         Valoriser la marche dans la cité : réappropriation des sentiers, traverses.

-         Créer des espaces verts dans les quartiers. A Grasse, on ne peut promener les enfants nulle part, il faut aller à Mouans-Sartoux, ou ailleurs (merci aux communes voisines).

-Sensibiliser à la nécessité d’entretenir tous les espaces, y compris pour lutter contre les risques d’incendie : ne pas brûler les déchets liés, mais diriger vers les déchetteries ou le compostage.

-Privilégier une intégration de l’habitat dans l’environnement et le territoire local tout en respectant l’architecture de caractère et traditionnelle. On préfère tout démolir pour reconstruire afin de satisfaire l’appétit des promoteurs immobiliers.

 

3.     La maîtrise des impacts sur l’environnement

-Création d’un point accueil relais et accompagnement pour informer et inciter à l’usage, la production d’énergies renouvelables : solaire, géothermique, éolienne, filière bois…, renseigner sur la défiscalisation liée.

-Face au coût des carburants et combustibles : il est nécessaire de préparer de nouvelles étapes; économies par isolation, transports collectifs, covoiturage en fédérant les demandes :

-         Inciter aux économies d’énergie, notamment pour l’isolation des bâtiments (chaud et froid).

A voir les grandes vagues de constructions de maisons individuelles dans les années 1990-2000 à Grasse, mal isolées, avec de mauvaises canalisations, et les déperditions énormes d’énergies, d’eau  liées ; la municipalité n’a pas tenu son rôle, elle en avait la possibilité.

-         Valoriser les constructions bioclimatiques et passives. Ces mesures conduisent souvent, au final, à un coût moindre !

-         Actions pour les transports en commun « propres » :

Privilégier les déplacements performants et respectueux de l’environnement, pour une baisse de la pollution et de nuisance sonore : transports collectifs, marche à pied, vélo, véhicules électriques. La marche est impossible à Grasse : pas de trottoirs, pas d’espaces verts.

Création de navettes pour se rendre entre autre sur Sophia Antipolis, valoriser le covoiturage.

Mise en place de parkings périphériques à la ville avec des transports collectifs à énergie propre étendus à tous les quartiers : étendre la farandole aux quartiers.

-Politique de réduction des déchets :

Mettre en avant le tri sélectif rigoureux et homogène dans toute la ville, organiser le ramassage des déchets dans l’année, favoriser le compostage aux feux sauvages. Le tri est anarchique à bien des endroits. La vieille ville n’a pas de containers de tri. Le compostage n’est pas valorisé, la municipalité laisse faire  les feux sauvages.

-Veiller à un réseau d’assainissement optimisé : le centre ancien a un réseau quasi inexistant.

-Economiser l’eau en vue du réchauffement climatique, récupérer les eaux de pluie.

 

4.     L’équité sociale, la solidarité

-Négocier les contrats d’affermage :

-         Parkings : revoir les contrats liant la municipalité à Vinci, dans une optique de rachat et de respect des engagements. La municipalité ne contrôle même pas les obligations d’entretiens de ces entreprises, elle va devoir faire face aux dépenses de réhabilitation du parking non entretenu par Vinci à La Roque.

-         Servir des repas bios dans les cantines, privilégier l’embauche de cuisinières locales plutôt que le monopole d’entreprises nationales de restauration déshumanisées. La municipalité a reconduit les contrats avec Sodexho pour 20 ans !

-         La gestion de l’eau, de l’assainissement, des déchets, du tri sélectif, qu’elle s’effectue en régie municipale, intercommunale ou en Délégation de Service Public, doit s’inscrire dans cette démarche de développement durable et d’intérêt général.

-Rendre le droit de se loger à tous les Grassois (loi SRU), avec la construction suffisante de logements sociaux. Privilégier la mixité sociale dans les nouvelles constructions, pour une intégration de tous. La municipalité veut détruire la Tourache : une centaine de logements vraiment sociaux. Elle veut faire partir les habitants qui ont droit aux vrais logements sociaux : jeunes en emplois précaires et temps partiels, mères seules, Rmistes…Où vont aller tous ces gens ?

-Construire des maisons de retraites publiques, pour tous les budgets. La politique choisie par Mr Leleux est de faire fleurir les maisons de retraites luxueuses au détriment des maisons de retraites publiques, pour tous. Méfiez-vous, Grassois, aujourd’hui vous pouvez encore habiter Grasse, mais demain ?

Qui va payer : vos-petits-enfants, qui auront déjà des loyers exorbitants du privé, car il n’y aura plus de logements sociaux.

-Anticiper les structures adaptées aux maladies émergentes liées au vieillissement de la population (Alzheimer, Parkinson). On ne construit pas de maisons de retraite publiques, ce n’est pas pour anticiper cela.

-Créer un nombre suffisant de places en crèche publique : l’offre actuelle grassoise devrait être doublée en 5 ans pour suivre le plan du gouvernement, dans l’idéal, pour satisfaire toutes les demandes, l’offre devrait être multipliée par 4. Grasse ne se sent pas concernée puisque une trentaine de places supplémentaires en crèche ont été créées en 13 ans, alors qu’il y a 600 naissances par an à Grasse. De plus l’offre est totalement inégalitaire: pour un même tarif à la charge des parents : entre une crèche luxueuse de la Bastide du Peyrard qui a coûté 2 fois le prix d’une structure normale et les crèches non rénovées depuis trente ans…De plus, on aurait pu par exemple, aménager un espace vert pour les petits Grassois devant la Bastide, mais la municipalité est tellement loin des réalités (la ludothèque à la Bastide comprend 20 places), qu'elle n'y a même pas pensé! Pourtant, nous ne sommes plus au temps des seigneurs.

-Créer des lieux de rencontres et de loisirs pour tous les Grassois de façon équitable.

-Offrir suffisamment d’infrastructures sportives et de loisirs, les diversifier, aider les associations de façon égalitaire et exhaustive : pour la danse, tarifs oblige, les Grassois sont obligés de se rendre à Mouans-Sartoux, pour la piscine, c’est Cannes, le Cannet…

Construire de terrains de multisports de proximité, aider à la mise en place de festivités, festivals…

-Initier la jeunesse à la citoyenneté, à travers, par exemple un conseil municipal des jeunes de classes primaires et collèges qui participeraient à la vie de la cité, élaboreraient des projets dans les domaines de l’environnement et des équipements publics.

-Pour favoriser la solidarité avec les anciens : par exemple créer un conseil des séniors.

 

5.     La santé, la qualité de vie:

-Mr Leleux se targue de la charte alors que la ville reste totalement inaccessible pour les poussettes, personnes à mobilité réduite…Et lorsqu’on informe le maire par courrier avec des idées d’amélioration pour l’accessibilité des fauteuils, poussettes…par exemple adapter les escaliers accédant au parking Vinci Cours Cresp, nous avons pour toute réponse : un appel téléphonique de la mairie, sur la défensive, qui nous dit que les trois marches  « on les passe facilement en soulevant la poussette ».

-Aucune transparence ni information sur les risques et les dangers pour la santé :

-         A faire : un bilan d’amiante dans tous les bâtiments communaux pour un désamiantage rapide. Le désamiantage (dans les crèches, écoles…) aurait dû être fait depuis 7 ans !

-         Le renouvellement des contrats d’antennes relais de téléphonie devrait être accordé pour 3 ans maximum. Elles devraient être situées au moins à 300 mètres des habitations. Tout nouveau dossier devrait être rendu public et faire l’objet d’un avis d’un vrai comité de quartier. A Grasse, on a signé et renouvelé des contrats avec les opérateurs. Les antennes se situent sur les immeubles habités ! Les comités de quartiers sont inutiles. On n’y laisse parler personne, ce n’est pas pour tenir compte des idées ou suggestions !

-         Faire respecter les normes ISO aux entreprises chimiques de Grasse : veiller au renouvellement régulier des filtres cheminées. Le service hygiène et santé ne répond pas aux pétitions contre les molécules chimiques, ce n’est pas pour faire appliquer la loi !

Des entreprises chimiques du Plan sont classées SEVESO II. Une brochure d’information a informé les habitants des dangers et mesures de précaution en cas d’incident. Qui en a eu connaissance ? Pourquoi a-t-on autorisé la construction de centaines d’habitations si près des usines ?

-         Mesures de la pollution de l’air (et des composés organiques volatiles par canister : bonbonnes en inox) réparties partout dans la ville, et mise à la disposition du public des résultats. Grasse ne compte qu’un seul capteur de mesure d’air, placé loin des entreprises chimiques…On a créé un comité pour relever les odeurs, et juste cela, afin d’ignorer la dangerosité des produits exhalés par les entreprises chimiques du Plan qui ne renouvellent pas leurs filtres.

-         Prise en compte des doléances des Grassois pour améliorer leur cadre de vie : réponse immédiate à tous courriers. La municipalité de Mr Leleux ne répond pas aux courriers gênants, c’est un manquement grave à ses fonctions, qui à lui seul devrait justifier le départ des élus qui ne font pas leur travail.

-         Trouver des solutions et résoudre tous les désagréments quotidiens des habitants : déjections canines, chiens dangereux, feux sauvages…La réglementation n’est pas appliquée.

-Entretiens des espaces verts. A voir le Jardin des Plantes, seul espace vert grassois qui ne soit pas un crottoir, l’abandon est choquant ! On a déshumanisé le square du Clavecin (en face du Casino) pour 320 000 €.

-Sensibilisation des enfants à l’écologie, au tri des ordures ménagères, au respect de l’environnement.

-Mettre des trottoirs partout ! Ce ne sont pas quelques bouts de trottoirs, vite mis en place de manière discontinue, juste avant les élections, qui vont bouleverser la vie des piétons, poussettes, personnes à mobilité réduite.

-Entretien régulier de toute la voirie. La vieille ville est très agréable pour les balades touristiques : vitrines défoncées, abandonnées, absence de verdure, absence d’entretien depuis plus de 25 ans et cela se voit !

 

6.     Favoriser la construction de bâtiments HQE (Haute Qualité Environnementale)

-Economiser l’éclairage public en baissant l’intensité après une certaine heure, utilisation de LED.

-Véhicules municipaux à faible consommation énergétique.

 

Tout cela ne peut être réalisé, pour une bonne part, qu’avec des finances saines, or Grasse est déjà fortement endettée, et ces services ne sont pas rendus à la population : les grassois sont donc spoliées. De plus, si Grasse est mise sous tutelle, la dette sera répercutée sur les impôts.

 

IV.            Conclusion

 

A l’échelle de la planète, le développement durable ouvre les voies pour agir collectivement mais aussi individuellement.

En consommant toujours plus, nous pillons davantage notre planète, nous rejetons toujours plus de pollutions et de déchets dans l’environnement.

Avec le développement durable, nous apprenons à économiser et à partager de manière équitable les ressources, nous modifions nos comportements pour consommer mieux en utilisant des technologies qui polluent moins, qui gaspillent moins d’eau et moins d’énergie.

Nous en avons tous les moyens, et surtout, le devoir envers les générations futures.

La collectivité a le devoir de soutenir le développement durable pour qu’il devienne l’affaire de tous au quotidien.

Mais le développement durable, c’est aussi une éthique globale, une vision du monde humaniste. Une civilisation, une commune qui ignore le développement durable est vouée à l’échec à plus ou moins long terme.

Des élus qui vivent dans des rêves de grandeur, en repoussant les ¾ des citoyens, sont comparables à un parent qui repousserait ses enfants faibles.

 

 

 


Commentaires

Que faire quand son terrain a été classé comme "espace remarquable" et que de ce fait on peut plus y faire construire une maison pour soi ou pour les siens ? (ce sont des dizianes de petits propriétaires qui sont concernés par cette réquisition, cadeau de Leleux et de son PLU à "certains" -pas à tous rassurez-vous- grassois)

 

 

Orthographe

Pourriez-vous prendre le temps de relire les articles ?

Au besoin, faites-vous aider si vous avez quelques difficultés avec la langue française.

Je dois vous avouer qu'une telle quantité de fautes n'encourage pas à la lecture, bien au contraire.
On peut être d'initiative citoyenne et respecter le citoyen.

 

 

Re: Orthographe

Un peu de modestie dans les commentaires et les leçons.
Que celui (ou celle) qui n'a jamais pêché, jette la pierre...
En matière de langue française, peut-être pourrait-on commencer par être exigeant avec "celui qui nous représente" au plus haut niveau...

 

 

Re: Orthographe

Je suis désolée si la lecture fut pénible pour vous.
Je vais essayer de m'améliorer.
Pour vous, le plus gênant, est-ce le fond ou la forme de l'article ?

Karine

 

 

Tout à fait d'accord

Je suis entièrement d'accord sur ce qui est présenté dans cet article.

Nous avons la chance d'avoir un gros potentiel sur la ville de Grasse : plusieurs sources d'eau, des zones propices à l'agriculture, des associations et organismes pouvant apporter des subventions : PAP ( Charte Intercommunale de l'Environnement), Ademe ( Plan local Environnement Energie) , Conseil Général et Régional etc.....

Il en dépend de la vie des habitants, de la vie du commerce local et du tourisme. C'est vrai que le développement durable peut apporter énormément de choses (

besoins alimentaires , identité agricole , produits sains, qualitée de vie, vie des paysans, économique, tourisme, services, bon aménagement du territoire, biodiversité
)
Nous devons préserver voir réintroduire une qualité de vie indispensable au bon fonctionnement de la commune.

La préservation et mise en place des parcelles agricoles ,par exemple, peut apporter en soi déja beaucoup de choses  :  elles assurent un boom économique ( marchés ), peut apporter de l'emploi et aussi produire de la biomasse.
La qualité de l'air est aussi un exemple marquant : Grasse contient beaucoup trop de N02 (dioxyde d'azote), gaz toxique qui entraine la propagation de plusieurs autres gaz annexes comme l'acide nitrique, le nitrate et autres photos oxydants. Il est responsable de la plupart des bronchites et autres maladies respiratoires aigües. Ce gaz associé à la fumée noire peut être mortel, surtout pour les personnes habitants à proximité des zones soumises à un traffic automobile dense. Des solutions simples peuvent être mise en place comme mettre les bus sillages au gaz naturel (GNV), solution peu onéreuse et qui prend le moins de place. La production de biomasse par les parcelles agricoles peut aussi permettre d'assainir l'air. La création d'axes routiers de contournement peut aussi alléger la traffic.

Je suis de même d'accord sur la question des constructions et logements. Il existe des méthodes adaptées pour construire des logements durables avec notamment des pompes à chaleur ( système en cours de perfectionnement car risque de fuite des fluides), créer des "toitures vertes" et mettre des panneaux solaires sur les toitures plattes.

Nous ne pouvons aussi que constater l'abandon du canal de la siagne notamment : absence d'entretien des dépots stagnants et de consolidation des digues. Ceci augmente les risques d'inondation.

Puis le tri sélectif, quel désastre, absent dans le centre ville. La lenteur à mettre en place le centre de La Marigarde et la disparité des points d'apport volontaire alors que les communes alentours sont plus à jour que nous.

Merci pour cet article.
 

 

 

Re: Tout à fait d'accord

Merci pour votre apport, Granada.
Si chacun(e) approfondit l'idée du développement durable, il s'inscrira irrémédiablement dans nos vies, à tous les échelons.
Cette nouvelle manière de penser le monde, allie les multiples connaissances et consciences.
Chacun(e) peut agir à sa mesure, sans appréhension.

 

 

Le citoyen a son mot à dire

En ce qui concerne le développement durable, une commune a des comptes à rendre : 

Voir le site officiel du gouvernement : http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/collectivites-territoriales/pouvoirs/quelles-sont-competences-commune.html. Sur les compétences d'une commune (actualisé 2008).

"...les compétences décentralisées :

  • l’urbanisme : c’est pour l’essentiel une compétence des communes. Celles-ci élaborent et approuvent les plans locaux d’urbanisme (qui ont remplacé en 2000 les plans d’occupation des sols), ce qui permet au maire de délivrer des permis de construire au nom de la commune, et non plus au nom de l’État. Les communes ou leurs groupements compétents ont l’initiative de l’élaboration d’un schéma de cohérence territoriale (appelé schéma directeur avant la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU) présentant le projet d’aménagement et de développement durable retenu et fixant les objectifs des politiques d’urbanisme dans certains domaines (habitat, développement économique, déplacement des personnes et des marchandises..) ;..."
Le citoyen a le devoir de demander des comptes aux élus, il n'a pas besoin de titres honorifiques pour cela (le maire de Grasse est le président de la communauté d'agglomération : Pôle Azur Provence).
Alors OSONS ! Sans autre prétention que de faire bouger les choses lentement, mais sûrement...c'est un devoir de citoyen.