Les très lourds travaux pour la Grande médiathèque voulue par MM. Leleux et Viaud, comme une rénovation pensée sans écouter les Grassois conduisent à une explosion des coûts...
« Le diable se cache dans les détails » dit-on.
C’est particulièrement vrai pour des décisions d’élus apparemment anodines.
Ainsi dans la soixantaine de délibérations soumises au conseil municipal du 29 mars, le « gros morceau » était constitué d’abord du Budget Principal 2016 de la Ville et de tous les budgets annexes. S’y sont ajoutées d’autres délibérations importantes sur lesquelles les élus du groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement » ont fait entendre des propositions alternatives : la Modification n° 11 du PLU qui impactera négativement la vie de quatre de nos quartiers (Paul Euzière et Damien Voarino), le recollement du patrimoine des musées grassois (Frédérique Cattaert), les indemnités d’élus pour lesquelles nous avons à nouveau proposé une diminution générale de 25% (Damien Voarino)…
Ce n’est pas tout.
Pour les dépenses, on passe d’une prévision en avril 2015 de 59,5 millions € à 78,9 €.
Près de 20 millions dépenses de plus, en un an.
Recettes: de 18,8 millions € à 20,9 €. Soit + 2 millions €.
La croissance des dépenses inscrites est 10 fois plus forte que de celle des recettes !
Ces 40 millions n’incluent pas la ZAC Martelly et l’explosion prévisible de ses coûts.
Paul Euzière, Nora Addad, Ludovic Brossy, Frédérique Cattaert, Magali Conesa, Damien Voarino
Groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement ».
Juste avant que le peuple le raccourcisse, Louis XVI était un peu dans ce même cas de figure. C'était un grand dépensier et rembourseur des investissements faramineux de ses illustres aïeuls. Le pays n'avait plus de pain ? (sauf les riches qui mangeaient des brioches) lui continuait à guerroyer aux Amériques et à se pavaner à Versaille. Dépenses, esbrouffes, endettement. Voilà, à l'époque, l'état d'esprit du monarque. Juste avant que le peuple le raccourcisse...