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 LE FESTIVAL TRANSMEDITERRANEE présente "PAPICHA" de Mounia MEDDOUR - Vendredi 5 Juillet 2019

EN AVANT-PREMIERE NATIONALE A GRASSE

Note : 2.9/5 (102 notes)

 


Vendredi 5 juillet, le FTM présente en Avant-première nationale  au cinéma Studio (boulevard du Jeu de Ballon) , «Papicha» de Mounia Meddour qui a été présenté lors du  Festival de Cannes 2019 dans la sélection « Un Certain Regard ».

Une première œuvre puissante.

Synopsis :

Alger, années 90.
Nedjma, 18 ans, étudiante habitant la cité universitaire, rêve de devenir styliste. A la nuit tombée, elle se faufile à travers les mailles du grillage de la Cité avec ses meilleures amies pour rejoindre la boîte de nuit où elle vend ses créations aux " papichas ", jolies jeunes filles algéroises.
La situation politique et sociale du pays ne cesse de se dégrader.

Refusant cette fatalité, Nedjma décide de se battre pour sa liberté en organisant un défilé de mode, bravant ainsi tous les interdits.

Un film magnifique qui fait découvrir la résistance au terrorisme djihadiste de toute une génération notamment de jeunes femmes.

Un film qui aide à mieux comprendre les puissants mouvements citoyens récents qui ont bousculé le régime et ont déverrouillé les portes de l'avenir. 

 

Les critiques :

"Avec "Papicha", Mounia Meddour signe son premier long métrage, présenté dans la Section Un Certain Regard. Un portrait de femme(s) puissant, véritable claque pour de nombreux festivaliers.

"Papicha",c'est avant tout le regard d'une actrice, Lyna Khoudri.
Un regard insoumis, libre, résistant, courageux, alors que l'Algérie des années 90 cède chaque jour un peu plus devant l'intégrisme religieux.
Styliste en devenir, à la tête d'un gang de "papichas" (surnom donné aux jeunes filles d'Alger) extrêmement attachantes, son personnage de Nedjma refuse de renoncer à ses rêves malgré les menaces et les violences.
L'Algérie change, certain(e)s renoncent, mais pas Nedjma, habitée par son projet d'organiser un défilé de robes cousues dans des haïks, vêtement traditionnel maghrébin.

Le propos est fort, l'interprétation puissante, la réalisation de Mounia Meddour juste. Notamment lors d'une scène muette littéralement glaçante.
La réalisatrice s'est inspirée de son propre vécu en Cité Universitaire à Alger durant la décennie 90.

C'est donc un peu de son histoire qu'elle raconte, à travers celle de 
Papicha.
L'histoire de jeunes femmes qui malgré les désillusions et les obstacles, malgré la mort, ne renoncent pas.

Le film, dont la projection officielle s'est achevée sur dix minutes d'applaudissements pour l'équipe, s'est imposé comme la claque du jour sur la Croisette. Et clairement l'un des incontournables de la quinzaine"

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"Elles s’appellent Lyna Khoudri, Shirine Boutella, Amira Hilda Douaouda, Zahra Doumandi, elles sont jeunes, elles sont belles et elles ont du talent à revendre.
La preuve, elles ont crevé l’écran dans le long métrage (1h 46) de la réalisatrice Mounia Meddour.
Un premier film salué par les critiques et les festivaliers sont unanimes". El Watan

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"Papicha" s’est, lui, imposé comme l’un des témoignages les plus forts de cette première partie de festival.
Le film, présenté dans la section "Un certain regard", revient sur les années noires algériennes (1991-1999), épisode de l’histoire récente qui, finalement, a été peu montrée au cinéma.
La réalisatrice Mounia Meddour, qui a vécu cette décennie de plomb, en restitue la violence par le regard d’un groupe de jeunes femmes qui ont défié la terreur islamiste en organisant un défilé de mode dans leur université (les comédiennes Lyna Khoudri, Shirine Boutella et Amira Hilda Douaouda brillent par leur fougue communicative).
France 24