Dans le cadre de la 20è saison 2007/2008 du Festival Transméditerranée consacrée à "Palestine le Pays a Venir", et à l’occasion de la semaine de la solidarité internationale une rencontre est organisée avec Monsieur Issa El Shatleh, président de l'Union des Agriculteurs Palestiniens, sur le thème
"De la Palestine à la Provence, l'olivier notre culture commune"
Vendredi 23 novembre à 18h00
Salle des Ateliers du Parc du Château
de Mouans-Sartoux.
M. Issa El Shatleh, qui est également président du syndicat des oléiculteurs palestiniens effectue une tournée dans notre région à l'invitation notamment de l'AFPS06 et du CCFD et avec le soutien de la Région PACA en vue de la réhabilitation du moulin oleicole de Deit Istya en Cisjordanie. (Entrée Libre)
(cf invitation en PJ)
(cf invitation en PJ)
L’huile d’olive,
un enjeu de l’économie palestinienne
Symbole fort de l’enracinement de son peuple à sa terre, l’olivier est au cœur de la vie et de la société palestinienne. Il représente 75 % des arbres fruitiers en Cisjordanie. L’huile d’olive fait vivre 70 000 familles (25 % de la population).La production moyenne annuelle est de 15 000 tonnes (avec une importante variation pouvant aller de 5 000 tonnes/an à plus de 30 000 tonnes), soit 4 fois la production française, mais à peine 0,8 % de la production mondiale.La consommation locale étant de 7 000 à 10 000 tonnes, les olives et l’huile d’olive constituent un des principaux produits d’exportation de l’agriculture palestinienne.
L’occupation génère l’appauvrissement
Depuis 2000, la fermeture du marché israélien a entraîné une saturation des stocks et en conséquence, la chute des cours.Avec la perte de leur travail en Israël, beaucoup de Palestiniens se sont reconvertis dans l’agriculture n’ayant plus que cette seule source de revenus. La construction du « mur d’annexion », long de 750 kilomètres, sépare les villageois de leurs terres.Des milliers d’hectares d’oliviers ont été annexés ou arrachés.L’armée et les colons israéliens entravent les déplacements des Palestiniens (checkpoints, barrages de blocs de béton, tours de guets, barbelés, barrières agricoles, routes militaires réservées aux colons) paralysant la circulation des denrées et détruisant l’économie.Il s’ensuit une situation de pauvreté, voire de misère. En 4 ans, le taux de chômage est passé de 15 % à 60 %.
Parmi les actions de solidarité on peut :
- Aider à la mobilisation d’un réseau, en France et en Europe, pour la mise en marché de l’huile d’olive palestinienne dans le cadre du commerce équitable afin de favoriser une juste rémunération des producteurs palestiniens.
- Impulser et développer des coopérations décentralisées autour de l’olivier, entre la société civile palestinienne et des collectivités territoriales, des partenaires économiques, des organisations professionnelles agricoles. - Rompre l’isolement des villages en popularisant les actions de résistance des Palestiniens qui s’organisent pour rester et vivre sur leurs terres.
- Organiser des missions civiles de cueillette des olives dans les zones occupées par des colonies, l’armée ou le mur pour protéger les oléiculteurs pendant la récolte.
L’occupation génère l’appauvrissement
Depuis 2000, la fermeture du marché israélien a entraîné une saturation des stocks et en conséquence, la chute des cours.Avec la perte de leur travail en Israël, beaucoup de Palestiniens se sont reconvertis dans l’agriculture n’ayant plus que cette seule source de revenus. La construction du « mur d’annexion », long de 750 kilomètres, sépare les villageois de leurs terres.Des milliers d’hectares d’oliviers ont été annexés ou arrachés.L’armée et les colons israéliens entravent les déplacements des Palestiniens (checkpoints, barrages de blocs de béton, tours de guets, barbelés, barrières agricoles, routes militaires réservées aux colons) paralysant la circulation des denrées et détruisant l’économie.Il s’ensuit une situation de pauvreté, voire de misère. En 4 ans, le taux de chômage est passé de 15 % à 60 %.
Parmi les actions de solidarité on peut :
- Aider à la mobilisation d’un réseau, en France et en Europe, pour la mise en marché de l’huile d’olive palestinienne dans le cadre du commerce équitable afin de favoriser une juste rémunération des producteurs palestiniens.
- Impulser et développer des coopérations décentralisées autour de l’olivier, entre la société civile palestinienne et des collectivités territoriales, des partenaires économiques, des organisations professionnelles agricoles. - Rompre l’isolement des villages en popularisant les actions de résistance des Palestiniens qui s’organisent pour rester et vivre sur leurs terres.
- Organiser des missions civiles de cueillette des olives dans les zones occupées par des colonies, l’armée ou le mur pour protéger les oléiculteurs pendant la récolte.