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 LES DISCOURS ET LES REALITES

Kiosque-Mars 2019

Note : 3.1/5 (105 notes)

 




ll y a le discours habituel de J Viaud et sa municipalité  qui est repris par toute la machine de propagande municipale : « tout va très bien » et même « tout va de mieux en mieux ».
Puis, il y a les réalités qui en sont très loin.

Retour sur plusieurs indicateurs et faits significatifs intervenus depuis le début 2019.

D’abord, l’annonce de la fermeture de Monoprix au Centre Ville.

Cette décision catastrophique programmée pour octobre 2020 met fin à 60 années de présence et de dynamisation commerciale du secteur.

Elle frappe injustement une quarantaine de salariés et leurs  familles, des milliers de clients et d’habitants du secteur qui y trouvaient à la fois un magasin de proximité et un personnel attentif.

Si le départ de Monoprix relève bien d’un choix national, on notera que cette décision s’inscrit dans le refus du groupe de s’intégrer au projet de la ZAC Martelly.

Tout d’abord, Monoprix avait annoncé qu’il vendrait les murs mais resterait locataire.
La perspective de 5 années -minimum-  de travaux, de poussière, de bruit, de perturbation du stationnement et de la circulation générés par la ZAC Martelly ont donné à la direction de Monoprix une raison majeure de quitter Grasse.

Constatons que cette présence -que tous les maires de Grasse H. Lions, H. de Fontmichel, G. Vassallo,  avaient su préserver -  s’arrête avec le projet de ZAC Martelly.

Une fois de plus, MM Leleux et Viaud ont choisi de faire le contraire de leurs prédécesseurs, avec des conséquences désastreuses.

L’Inspection Académique a décidé pour la rentrée 2019-2020  la fermeture de trois classes dans nos écoles primaires: à Gambetta, au Plan et à St Claude. Du jamais vu !
Qu’a fait la municipalité pour alerter les Grassois, et empêcher
quand il était encore temps cette décision néfaste pour les enfants et les maîtres?

Dernier indicateur : les chiffres du dernier recensement.

Les Grassois quittent massivement leur  ville.

En 2011 : 51 631 h.
En 2016 : 50 677 h.

Près de 1 000 habitants en moins en 5 ans.
Et ça s’accélère:  -300 en 2018.

Les raisons de cet exode sont sans doute multiples. Mais des impôts et taxes très lourds associés à une ville qui devient de plus en plus sous-équipée ne contribuent ni à l’attractivité de Grasse ni à retenir les Grassois.

Il est urgent  de revenir à une gestion dans le seul intérêt des Grassois !

Paul Euzière, Nora Addad, Ludovic Brossy, Frédérique Cattaert, Magali Conesa, Damien Voarino
Groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement »