En 2007, nous nous sommes rassemblés autour d’une démarche nouvelle associant des femmes et des hommes d’horizons divers mais unis, plaçant au dessus de tout l’intérêt de Grasse et des Grassois. Ainsi est né "Grasse à Tous" dont le programme et l’action au conseil municipal visent à rendre notre ville à tous ceux qui y vivent.
Notre seule ligne : « Servir et non se servir ».
La "majorité municipale" n’a pas apprécié le choix de cette belle devise qui plonge pourtant ses racines dans l’Evangile de Saint Marc et chez Luther.
Servir, c’est écouter les citoyens: les informer mais aussi les rendre co-décideurs des projets qui les concernent. Le contraire de ce qui s’est passé depuis 5 ans au plan municipal comme national.
Il est temps de changer.
- Cumul des mandats:
Comment peut-on, en même temps, être maire, parlementaire parfois président d’une agglomération et effectuer correctement son mandat en prenant le temps d’écouter les gens et de suivre les dossiers?
Il faut en finir avec cette « spécialité » française.
- Le « Contrôle de légalité » par la Préfecture:
Il connaît parfois des "intermittences" regrettables.
Comment expliquer, par exemple, que le maire de Grasse ignore depuis quatre ans l’obligation de l’article L5211-39 du Code Général des Collectivités Locales ?
Chaque année, en séance publique du conseil municipal, les élus doivent être informés de l’activité de la Communauté d’Agglomération et de l’utilisation des crédits.Deux fois par an, les délégués communautaires doivent rendent compte de leur mandat
Au conseil municipal, il n’y a jamais eu de compte rendu d’activité de l’Agglomération.
Le respect de la loi aurait au moins permis que l’on débatte du gaspillage de millions d’euros dans l’opération Symrise-Aroma-Grasse !
- Respect des citoyens et des élus:
On a vu comment le Non à la constitution européenne lors du référendum de 2005 a été méprisé par le Président et le Parlement.
Dernièrement, le Préfet a imposé à 27 communes -dont Grasse- un projet dangereux d’hyper agglomération dont personne ne veut.
Ces schémas imposés contre l’avis des populations doivent être abrogés.
Le citoyen doit retrouver sa place souveraine dans le fonctionnement de la République.
Nous attendons des actes concrets.
Paul Euzière.