MANQUE DE MAINTENANCE DES BUS « SILLAGES »
A l'évidence le choix de la société Moventis de dotter la flotte "Sillages" de nouveaux bus Isuzu pose de sérieux problèmes de maintenance qui se répercutent sur le fonctionnement des lignes urbaines dans la Communauté d'Agglomération du Pays de Grasse (CAPG).
Le contrat de Délégation de Service Public prévoit des pénalités en cas de défaut de maintenance des véhicules.
Le Président des élus "Grasse à Tous", Paul Euzière, a écrit le 10 février à Jérôme Viaud, Président de la CAPG, qui est responsable des transports urbains et scolaires dans l'Agglomération, pour l'alerter sur cette situation et lui demander si les pénalités sont appliquées.
Ci-dessous, le courrier de P. Euzière à J. Viaud.
Monsieur le Président,
Lors de la réunion du 5 février 2025 de la commission de transports de la communauté d’Agglomération du pays de Grasse, un bilan de l’année 2024 en matière de déplacements et transports a été présenté.
Nous nous réjouissons de la progression du nombre de voyages urbains (plus 49%) sur l’année précédente, comme nous prenons acte avec satisfaction de l’arrêt des mouvements de grève des chauffeurs de SILLAGES-MOVENTIS depuis le début septembre.
Au cours de cette réunion, il a été fait état de problèmes récurrents de pannes de véhicules.
Il nous semble que le contrat de Délégation de Service Public avec Marfina-Moventis prévoit des pénalités si l’état des bus n’est pas conforme à ce qu’il doit être.
La plupart des bus ISUZU est dans un piteux état alors que la majorité a moins de deux ans.
Certains bus roulent en mode dégradé, c’est-à-dire sans dépasser 30km/h et sans chauffage, ce qui constitue un véritable calvaire tant pour les usagers que pour les chauffeurs.
Nous souhaiterions connaître les raisons de l’absence de maintenance réelle des bus et savoir si les pénalités sont appliquées.
Nous souhaiterions également savoir quelles mesures la Communauté d’agglomération compte prendre pour que les bus puissent rouler dans un état satisfaisant pour les usagers et les conducteurs.
Dans l’attente, recevez…
Paul Euzière
