Nice-Matin a consacré, le 15 février,sous la plume de M. T. Prudhon, une pleine page en toutes éditions, à M. Leleux,ex maire de Grasse.
L'article comporte des affirmations de M. Leleux qui relèvent soit de la provocation, soit de la réécriture de l'histoire grassoise.
Paul Euzière et Philippe-Emmanuel de Fontmichel, l'un et l'autre grassois, Présidents de groupes aux conseil municipal de Grasse et à la Communauté d'Agglomération dont la liste a rassemblé 39% des suffrages aux dernières élections municipales, ont réagi par un communiqué commun apportant un certain nombre de précisions et remettant les pendules à l'heure.
Ci dessous, le communiqué commun de Paul Euzière et Philippe-Emmanuel de Fontmichel
Il n'est pas dans notre propos de commenter la partie biographique [de M. Leleux], les voyages, l'enfance ou l'amour de sa famille présentés dans cet article.
Par contre, en tant qu'élus grassois confrontés à un héritage absolument désastreux et qui connaissons bien l'histoire de notre ville, nous tenons à réagir à certains propos qui concernent la gestion de Grasse.
Les Grassois et les habitants du Pays grassois auront, comme nous, été éberlués que le seul regret que M. Leleux ait été "de ne pas avoir finalisé le projet de funiculaire".
Ce projet de funiculaire a coûté entre 16 et 18 millions € d'argent public -le chiffrage définitif est en cours, tant la comptabilité du syndicat intercommunal Sillages est peu claire.
Ce projet de funiculaire a coûté entre 16 et 18 millions € d'argent public -le chiffrage définitif est en cours, tant la comptabilité du syndicat intercommunal Sillages est peu claire.
Les emprunts courent jusqu'en 2041 pour une non réalisation partie en fumée.
Quand on a le souci du bien et de l'argent public, comment peut-on avoir l'incroyable désinvolture de "regretter" que l'on n'ait pas été plus loin dans un projet irréaliste et ruineux ?
D'autre part, M. Leleux critique son prédécesseur, Me Hervé de Fontmichel, et présente une version édulcorée de sa candidature en 1995 qui est loin d'être conforme aux faits.
Il est facile de faire parler un mort: il n'est plus là pour répondre.
Il est facile de faire parler un mort: il n'est plus là pour répondre.
Rétablissons quelques vérités:
Hervé de Fontmichel n'a jamais dit qu'il "céderait la place" à M. Leleux, d'abord parce que ce n'était pas sa conception de la démocratie, ensuite parce qu'il s'est assez vite rendu compte qu'il n'avait pas le niveau. Ce que M. Leleux a démontré dans ses 19 ans de gestion désastreuse de Grasse.
En réalité, M. Leleux, alors 2ème adjoint, a profité que M. de Fontmichel était malade pour le trahir lamentablement, alors qu'il était au Centre Cardiothoracique de Monaco.
Il a annoncé aux Grassois que le Maire était à l'article de la mort. Ce qui était faux.
La rumeur s'est ensuite propagée.Il a annoncé aux Grassois que le Maire était à l'article de la mort. Ce qui était faux.
On connaît la suite.
Dans ces conditions, comment M. Leleux ose-t-il affirmer qu'il était "très proche" d'H. de Fontmichel ?
M. Leleux affirme que M. de Fontmichel "avait une conception très personnelle de la gestion communale" et que "Grasse était sa ville".
Non, Grasse n'était pas sa propriété, mais sa passion, comme bien d'autres maires grassois avant lui, de Gauche -Honoré Lions, Georges Vassallo, comme de droite: Pierre Ziller.
Non, Grasse n'était pas sa propriété, mais sa passion, comme bien d'autres maires grassois avant lui, de Gauche -Honoré Lions, Georges Vassallo, comme de droite: Pierre Ziller.
Ils n'ont jamais vécu sur leurs indemnités d'élus.
Toute la différence est là.
Il est temps de nettoyer les écuries d'Augias !
Nous y sommes décidés.
Grasse, le 18 février 2018.
Paul Euzière
Conseiller municipal de Grasse,
Conseiller Communautaire de la CAPG
Président du groupe "Grasseà Tous-Ensemble et Autrement"
Philippe-Emmanuel de Fontmichel
Conseiller municipal de Grasse,
Conseiller Communautaire de la CAPG
Président du groupe "l'Alternative"