Grasse et les Grassois sont gravement menacés par la réforme de l’intercommunalité que le gouvernement veut imposer autoritairement.
Les communes seraient privées de leurs compétences et les conseils municipaux dépossédés de leurs pouvoirs qui seraient transférés à des communautés d’agglomération énormes où tout se déciderait loin des citoyens qui n’auraient plus aucun moyen de peser sur les décisions concernant leur quotidien.
Cette démarche s’inscrit dans la construction de l’Europe des traités de Maastricht et de Lisbonne.
Objectif: supprimer les communes telles qu’elles existent souvent depuis le Moyen Age et en tous cas depuis la Révolution de 1789 qui a établi les principes de citoyenneté et d’égalité.
Ainsi le Préfet veut imposer un Schéma Départemental de l’Intercommunalité incohérent et dangereux.
Le Département serait découpé en bandes verticales de la mer à la montagne, Grasse diluée et sans pouvoir dans une communauté d’agglomération allant de Cannes à St Auban.
Que pèseraient les communes de la CAPAP (78 000 h) et leurs élus face aux 160 000 habitants des communes de l’aire cannoise ?
Qui aurait le pouvoir réel de décision ?
Avec quelle vision ?
Des exemples :
- Le projet d’autoroute A8 bis à travers le moyen pays.
A l’inverse des élus du Moyen Pays, ceux des villes de la Côte étaient alors tous favorables à ce projet destructeur.
- Le traitement des ordures ménagères : à Cannes le centre de tri, à Grasse l’incinérateur.
Le Moyen Pays devient l’arrière cour des villes de la Côte.
La Côte et ses intérêts ne coïncident pas avec ceux de notre Moyen Pays.
Ce sont des entités différentes.
C’est à partir de ces réalités qu’a été créée la Communauté d’Agglomération Pôle Azur Provence.
Il faut rester dans cette logique, préserver les communes et étendre (et non pas supprimer) les droits effectifs des citoyens.
Les Grassois doivent pouvoir se prononcer par référendum sur l’aventure sans retour qu’on prétend leur imposer au mépris de leurs intérêts et de l’Histoire.
On ne peut être que pleinement d'accord avec cet argumentaire.
Bien vu Paul !
Cordialement
Paul Monmaur