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 Projet de funiculaire : « Errare humanum est, perseverare diabolicum… »

Kiosque décembre 2012

Note : 3.6/5 (35 notes)

 



Ceux de nos concitoyens qui sont venus à l’Assemblée des Grassois pour poser des questions  en ont été pour leur frais.
Les 2h20 de réunion ont été consacrées au monologue d’un maire toujours aussi satisfait de lui et de l’état de la ville qu’il gère depuis 17 ans.

Les dossiers brûlants ont été survolés ou ignorés.
Sur la ruineuse opération Symrise-Aroma : rien, sinon qu’on en est à « 7 promesses d’achat de lots ». Exactement la même situation qu’il y a un an.
En 2009, on annonçait 10 promesses…

Sur le canal du Foulon que J.P. Leleux s’entête à vouloir concéder pour 20 ans au privé : des  généralités. Rien sur les raisons de son isolement  face à tous les autres maires concernés.
Pas la moindre explication non plus sur ce contrat qui comprend la construction d’une usine de traitement de l’eau (10 millions d’€) alors que cette eau est d’excellente qualité.


Clou de la soirée,  le funiculaire. Un funiculaire qui doit être le seul au monde à passer sur un collège, à détruire un jardin public et à se terminer sur une place publique –le Cours- par une gare qui défigurera la vue sur un centre historique situé à quelques dizaines de mètres dont on vient de voter un Plan de Sauvegarde et un règlement ultra contraignant pour les habitants, mais pas pour la municipalité.

Au non sens urbanistique, s’ajoutent les contre vérités économiques.
Selon le Maire, les Grassois ne paieraient pas le funiculaire avec leurs impôts.
Ah bon ? Les ressources qui permettent aux conseils général et régional de subventionner le projet ne viennent pas des impôts ?

D’autre part, toute entreprise de plus de 9 salariés doit acquitter une taxe (le "Versement Transport").
Son taux est fixé à 1% des salaires. En raison du projet de funiculaire, Sillages  l’a porté à 1,75% depuis avril 2012


Dans le contexte économique actuel,
est-il sensé d’imposer délibérément à des centaines d’entreprises de notre pays grassois des charges supplémentaires pour un projet aussi inadapté et contestable ?

« Errare humanum est –disait la sagesse latine-, perseverare diabolicum ».
Se tromper est humain,  persévérer diabolique.
Les Grassois et leurs entreprises pourraient pardonner au Maire une erreur sur un projet, mais pas de le poursuivre contre toute raison.
                                                                                                                                           Paul Euzière.

                                                                                                 


Commentaires

j'ai remarqué qu'à grasse on déplaçait souvent les problèmes heu je ne pense pas que les entreprises qui gagnent de l'argent grâce à nous vont vouloir financer un projet qui est d'avance en déficit...pure folie  encore une fois : je suis contre  et en plus c'est hideux hideux