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 PROLONGEMENT DE LA PENETRANTE: J. VIAUD PLUS ROYALISTE QUE LE ROI

La ville de Grasse encore plus acharnée que le Département !

Note : 3.6/5 (66 notes)

 


 
On sait que M.Leleux et Ciotti sont depuis 2006 des partisans acharnés du prolongement de la pénétrante Cannes-Grasse entre le carrefour de l'Alambic (RD 9) et le stade Jean Girard (RD 2562)  et que, dans leur croisade destructrice, ils ont reçu le soutien actif de MM Viaud et Vinciguerra.
 
On sait que ce projet démentiel de voie express avec emprise d'une quatre voies avec deux viaducs d'une hauteur de 27 m  détruirait irrémédiablement des paysages uniques, l'environnement et la qualité de vie des habitants des quartiers directement concernés, mais aussi d'autres qui en subiraient les nuisances par contrecoups.
 
On sait que ce projet qui ne mène nulle part (aucun PLU ni de Grasse, ni des communes voisines, ne mentionne de tracé d'une quelconque continuation après St Jacques !) aurait un coût exorbitant : actualisé environ 100 millions €.


La Cour Administrative d'Appel de Marseille a jugé au mois de juillet 2019  que l'Enquête Publique avait été entachée de partialité, que les mesures de protections de l'environnement seraient inefficaces et que le coût 2013: 67 millions €  pour moins de 2 km (sous-évalué car non actualisé) ne se justifiait pas au regard des "avantages" supposés du projet.
 
Le Département, mécontent que la Justice ait entendu les remarques des associations de défense des quartiers et des habitants, a donc décidé de se pourvoir en cassation auprès du Conseil d'Etat.
Celui ci va donc, dans un premier temps, examiner d'ici quelques mois la recevabilité du pourvoi. Car le pourvoi n'est pas une troisième instance de jugement, mais une vérification de la légalité des jugements. Le Conseil d'etat peut donc rejeter purement et simplement le recours.
 
Les pourvois en Conseil d'Etat, comme en Cour de cassation nécessitent le recours à des avocats spécialisés dont les honoraires sont, en règle générale, élevé.
 
Compte tenu du recours du Département -et du coût des frais de justice en Conseil d'Etat, la ville de Grasse n'avait strictement aucun intérêt à faire elle aussi son propre recours, et donc à payer -aux frais des Grassois- le travail d'un avocat en Conseil d'Etat.
 
C'était une dépense inutile.
 
Au mieux, la ville aurait pu s'associer à l'action du Département (et partager les frais... et les risques)
 
Eh bien non!  M. Viaud a préféré être plus royaliste que le roi, montrer qu'il est un partisan acharné de ce projet -heureusement arrêté par la Justice- dont les seuls bénéficiaires auraient été de grands groupes du BTP.
 
Et pour que l'on comprenne bien, le maire de Grasse a fait déposer le 9 septembre dernier un pourvoi totalement inutile au nom de la Ville et aux frais des Grassois !
 
A combien se montera la facture finale de cette procédure ?
Ne peut on pas utiliser plus intelligemment l'argent des Grassois ?