Revenu en gestion municipale, le Parking de La Roque systématiquement déficitaire pendant les trente ans où il a été géré par le groupe Vinci rapporte maintenant à la Ville. Excédent cumulé au 31 décembre 2010 : 154 621 €.
Un parking qui rapporte et qui pourrait rapporter encore plus si la municipalité se décidait enfin à l’ouvrir au stationnement horaire, comme je le propose depuis 10 ans.
Lorsque le conseil municipal a eu à examiner, le 2 décembre, les rapports annuels d’exploitation des quatre parkings toujours délégués à Vinci (le Cours, Martelly-Monoprix, La Foux et Hôtel de Ville), au nom des élus Grasse à Tous, j’ai souligné diverses anomalies qui permettent de créer des déficits qui n’en sont pas.
Ainsi ces quatre parkings se voient affecter des « charges de structures » - frais de siège - représentant 9% du chiffre d’affaires prévisionnel.
168 232 € ont ainsi été prélevés des recettes pour le siège de Vinci.
Mieux : des frais de personnels surévalués, même par rapport aux propres comptes de Vinci, sont imputés à des parkings qui sont « gérés à distance » et fonctionnent sans personnel (La Foux et Hôtel de Ville).
Ces « frais de structures » cumulés et injustifiés ajoutés à des imputations salariales aléatoires permettent à Vinci, malgré des fréquentations souvent en hausse, de présenter des diminutions du chiffre d’affaires et même des « déficits ».
Preuves à l’appui, j’ai donc proposé au Maire que la Ville prenne au mot Vinci et récupère les parkings de La Foux et Hôtel de Ville.
J’ai réitéré cette proposition le 3 mars et je lui ai écrit dans ce sens.
L’exemple du parking de La Roque (qui est loin d’être le seul en France) montre que des parkings délégués au privé, hier « déficitaires » peuvent, en revenant en gestion publique, devenir excédentaires pour le plus grand profit des Grassois.
Encore faut-il la municipalité le veuille…