Le 6 décembre à Paris, une délégation de l'Association des Maires de France rencontrera l'Inspection Générales des Affaires Sociales pour donner son avis sur les "rapprochements hospitaliers".
Informé de cette rencontre le 28 novembre, André Aschieri a sollicité immédiatement l'intervention de l'AMF pour la préservation du service de réanimation de l'Hôpital de Grasse.
Après la lecture des déclarations du Dr Riff de l'ARS Paca dans l'édition du 29 novembre de Nice-Matin, qui constitue un premier pas, André Aschieri a demandé à l'Association des Maires de France de réclamer le maintien à Grasse d'une équipe de réanimation et d'un chef de service entièrement dévolus à cet hôpital.
Il en va de la qualité des soins et du service apportés à la population de tout le bassin de vie. La proposition de l'ARS qui consisterait à mettre en place une équipe médicale mobile qui se déplacerait d'un hôpital à l'autre apparaît totalement incongrue.
Il faut l'abandonner et rétablir dans le plan de l'ARS qui sera présenté en janvier un service et une équipe de réanimation dans chacun des deux hôpitaux de Cannes et de Grasse.
Courrier adressé par
André ASCHIERI
Maire de Mouans-Sartoux
Vice-président du Conseil régional PACA
à
Mme Marie-Claude SERRES COMBOURIEU
Association des Maires de France
"Je vous remercie de votre sollicitation concernant la préparation de la prochaine rencontre entre l’AMF et l’Inspection Générale des Affaires Sociales relative aux projets de rapprochements hospitaliers en cours. L'Agence Régionale de Santé PACA a l'intention de regrouper les services de réanimation de l'ouest des Alpes-Maritimes, en supprimant les huit lits de réanimation de l'Hôpital de Grasse, pour tout recentrer sur le Centre Hospitalier de Cannes».
Cette décision suscite une très vive émotion au sein des professionnels de santé, des élus et de la population.
Le nouveau schéma régional d'organisation sanitaire, encore en discussion et qui doit être présenté dans sa version définitive début janvier 2012, serait « préjudiciable également pour les populations » du pays grassois, soit environ 100000 personnes sur un territoire particulièrement étendu.
Patrice Cattaert, membre du bureau de ce comité qui se mobilise depuis l'été explique : « Il n'y a certes que 20 kilomètres entre Grasse et Cannes, mais ici on n'est pas en Creuse où il y a peu de population et où les distances se font plus rapidement. Ca peut prendre jusqu'à trois quarts d'heure pour faire ce trajet-là en fonction de la saison et de l'horaire ! ». Une vingtaine de communes ont voté à l'unanimité des motions de maintien de ces lits de réanimation sur l'hôpital de Grasse.
Le comité de défense « Hôpital santé publique » des Alpes-Maritimes a remis mercredi à la préfecture une pétition adressée au ministre de la Santé signée par 7876 personnes hostiles à un projet jugé « dangereux » de transfert des 8 lits de réanimation de l'hôpital de Grasse vers celui de Cannes.